Jean-Marc Nollet

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Jean-Marc Nollet

1. Biographie

Originaire de Mouscron, où il est né en 1970, Jean-Marc Nollet est aujourd’hui installé à Montigny-le-Tilleul, en périphérie de Charleroi.

Voici une trentaine d’années qu’il a fait ses débuts en politique, après avoir obtenu une licence en sciences politiques à l’UCLouvain. Président de la Fédération des Etudiants francophones (FEF) en 1990-1991, il est devenu en 1993 secrétaire politique à la Communauté française. Six ans plus tard, à l’âge de 29 ans, il devient ministre de l’Enseignement fondamental et de l’Enfance (de 1999 à 2004), sous la ministre-présidence du libéral Hervé Hasquin.

Tête de liste aux élections fédérales en 2003 puis en 2007, il siège comme député à la Chambre de 2004 à 2009.  A la suite des élections régionales de 2009, il fait son retour dans l’exécutif communautaire, mais aussi régional en Wallonie, en y endossant les compétences du Développement durable, de l’Energie, du Logement et de la Fonction publique.

En 2014, il redevient député fédéral et chef de groupe à la Chambre après avoir emmené la liste Ecolo dans le Hainaut.

En 2018, il endosse la coprésidence d’Ecolo en remplacement de Patrick Dupriez, aux côtés de Zakia Khattabi puis, à partir de septembre 2019, de Rajae Maouane. Le binôme occupe toujours la coprésidence à ce jour, en principe jusque début 2025.

2. Ses tops, ses flops

La législature aura été marquée par plusieurs difficultés pour les écologistes, à différents niveaux de pouvoir. Derrière quelques remous survenus au sein des exécutifs, c’est le parti – et avec lui ses coprésidents – qui a pu apparaître, par séquences, en souffrance.

A niveau fédéral, la prolongation des réacteurs de Doel 3 et Tihange 4, dans le contexte de la guerre en Ukraine et de la crise énergétique, est apparue comme un concession à contrecœur des verts. Il s’agit ici des écologistes en tant que famille, puisque c’est la ministre Tinne Van der Straeten, représentant Groen plutôt qu’Ecolo, qui est compétente. La démission de Sarah Schlitz suite à l’affaire de l’utilisation de son logo dans des communications publiques fut un autre coup dur pour le parti.

A la Région bruxelloise, des tensions sont apparues avec le partenaire socialiste, principalement autour des questions de logement et d’environnement. A la Région wallonne, l’épisode de la présence excessive de PFAS dans l’eau de certaines entités et le mise en cause de Céline Tellier dans ce dossier auront éventuellement terni la mandature des verts.

Les écologistes, eux, mettront en avant des avancées sensibles en termes de bilan, au niveau du rail et de l’égalité des genres au fédéral, de l’environnement dans les régions ou de la culture à la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Jean-Marc Nollet, à titre plus personnel, a particulièrement fait parler de lui en février 2021, en admettant sur les ondes de La Première ne plus respecter à la lettre les mesures de lutte contre le Covid-19. Cette sortie médiatique lui avait valu quelques critiques. A l’inverse, sur le long terme, il est apparu comme un coprésident plus présent médiatiquement et politiquement que Rajae Maouane, en particulier sur les dossier fédéraux et wallons. Il donne sans doute l’image, aux yeux d’une part du public,  d’un coprésident un peu plus présidentiel que sa collègue, en quelque sorte.

3. Vie privée en bref

Jean-Marc Nollet est originaire de Mouscron et s’est installé en 2018 à Montigny-le-Tilleul, après avoir vécu une vingtaine d’années à Fontaine-l’Evêque. Père de trois enfants, il a joué au volley à un niveau très honorable durant une bonne partie de sa vie et effectué l’ascension du mont Blanc à deux reprises.

4. Sa place sur les listes électorales en 2024

Jean-Marc Nollet se présente aux élections fédérales en tant que tête de liste Ecolo, dans la circonscription de Hainaut. Parmi ses adversaires directs figurent deux autres présidents de parti, à savoir Paul Magnette (PS) et Georges-Louis Bouchez (MR).

5. Ce que prédisent les sondages

Selon le Grand Baromètre Ipsos-RTL-Le Soir de mars 2024, Jean-Marc Nollet arrive en quinzième position des personnalités sélectionnées par les Wallons pour jouer un rôle en 2024, désigné par 23% des répondants (50% ne voulaient pas le voir jouer un rôle). Ce sondage place Ecolo à 11,9% (-3%) des intentions de vote en Wallonie.

Selon le sondage Kantar-Le Vif de février 2024, Ecolo était crédité de 13,8% (- 1,1%) d’intentions de vote en Wallonie, pour les élections fédérales. Analyser les résultats d’un sondage par circonscriptions requiert quelques précautions. Cela étant, ce même sondage plaçait Ecolo à 10,3% (-2%) en province de Hainaut.

 

 

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