Une information judiciaire va bientôt être ouverte à l'encontre du ministre français de la Justice Éric Dupond-Moretti pour "prises illégales d'intérêt", a annoncé vendredi dans un communiqué le procureur général près la cour de Cassation, François Molins.
La cour d'appel de Paris pouvait-elle ordonner la reprise des traitements de Vincent Lambert le 20 mai? La Cour de cassation se penche lundi sur cette question de droit dont pourrait découler un nouvel arrêt des soins prodigués à ce patient tétraplégique en état végétatif depuis 10 ans.
Plus de 70 Etats et une vingtaine d'organisations se sont engagés jeudi à Paris à renforcer la lutte contre le financement du terrorisme. Les participants ont adopté une déclaration comprenant un catalogue de plusieurs mesures.
Les autorités françaises ont identifié un total de 416 donateurs ayant participé au financement du groupe État islamique (EI), a indiqué jeudi le procureur de Paris, s'alarmant d'un "micro-financement" du terrorisme, par des sommes "modiques" mais nombreuses.
Radouane Lakdim, 25 ans, qui a tué trois personnes vendredi dans le sud-ouest de la France avant d'être abattu, avait un passé de petit délinquant un temps surveillé en raison de soupçons de radicalisation, avant de passer à l'acte en "soldat" du groupe Etat islamique.
L'assaillant qui a tué à l'arme blanche deux jeunes femmes dimanche à Marseille, avant d'être abattu, avait été interpellé pour vol mais remis en liberté la veille de l'attaque, suscitant un début de polémique et une enquête gouvernementale.
Frédéric Van Leeuw est un des magistrats les plus haut placés et influents de Belgique. Il est le visage de la lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme. Au tournant du siècle, il a traité le dossier de bandes de jeunes Africains à Bruxelles, il a enquêté sur la mort de Joe Van Holsbeeck en 2006. Interview réalisée avant les faits de la gare de Bruxelles-Central.
Un jihadiste "néophyte" fasciné par la propagande de l'organisation de l'Etat islamique: quatre jours après l'attaque au marteau d'un policier devant Notre-Dame de Paris, le profil de l'assaillant, présenté à un juge antiterroriste en vue de son inculpation, se précise.
Deux jours avant le premier tour de l'élection présidentielle française, la dernière journée de la campagne est bouleversée par l'attentat jihadiste lors duquel un policier a été tué sur les Champs-Elysées, en plein coeur de Paris.
L'homme qui a abattu jeudi un policier sur les Champs-Elysées à Paris était visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.
Le frère et le cousin du Français qui a agressé samedi à l'aéroport d'Orly près de Paris une militaire en patrouille avant d'être abattu, étaient toujours en garde à vue dimanche, tandis que son père a été relâché, selon une source judiciaire.
Quatre Français et un Marocain, soupçonnés d'avoir voulu commettre un attentat le 1er décembre, ont été présentés vendredi à la justice à Paris, en vue d'une mise en examen par des juges antiterroristes, a déclaré le procureur de la République de Paris.
Les procureurs de quatre pays (France, Belgique, Espagne et Maroc), réunis à Paris pour améliorer la lutte antiterroriste, ont interpellé vendredi les États et les entreprises sur la nécessité pour les enquêteurs d'avoir accès au contenu des téléphones ou des messageries protégées.
Longtemps cantonnées, dans les réseaux jihadistes, aux rôles de supportrices, de soutien, voire d'inspiratrices, les femmes jouent de plus en plus des rôles actifs, au point d'avoir tenté de faire sauter une voiture au coeur de Paris.
La France, cible d'une série d'attaques djihadistes depuis début 2015, a échappé à un nouvel attentat: trois femmes, dont l'une avait prêté allégeance au groupe Etat islamique (EI), ont été arrêtées jeudi alors qu'elles étaient sur le point de mener une action violente.
L'un des deux agresseurs djihadistes du prêtre assassiné dans son église mardi dans le nord-ouest de la France a été identifié comme étant Adel Kermiche, âgé de 19 ans et né en France, a indiqué mardi soir le procureur chargé de l'enquête, François Molins.
Deux hommes ont été interpellés lundi et placés en garde à vue dans l'enquête sur l'attentat de Nice (sud-est de la France) qui a fait 84 morts le 14 juillet, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête.
Le procureur antiterroriste français François Molins a fait jeudi le point de l'enquête sur l'auteur de l'attentat du 14 juillet à Nice, abattu par les forces de l'ordre, et sur ses cinq complices présumés, inculpés dans la soirée par la justice.
Le tueur de Nice a marqué "un intérêt certain" pour le jihadisme dans les semaines précédant son carnage méticuleusement préparé, selon l'enquête sur l'attentat du 14 juillet, autour duquel le climat politique s'envenime en France.
Le procureur de Paris François Molins a confirmé lundi, lors d'une conférence de presse, "le caractère prémédité" de l'attentat de Nice. L'exploitation de l'ordinateur de l'auteur de l'attentat, le Tunisien Mohamed Lahouaiej Bouhlel, illustre par ailleurs "un intérêt certain et récent pour la mouvance djihadiste radicale", a-t-il ajouté.