© Belga Image

Le nombre de demandeurs d’asile en forte diminution

Le Vif

Le nombre de personnes bénéficiant d’une aide financière a diminué de 20% entre 2012 et les huit premiers mois de 2013, passant de 27.818 à 22.175, ressort-il des résultats trimestriels communiqués vendredi par le Service public de programmation (SPP) Intégration sociale. Parallèlement, celui-ci remarque que les demandes de revenu d’intégration émanent d’une population « de plus en plus jeune ».

Parmi les demandes pour obtenir une aide financière, celles émanant de demandeurs d’asile « est en chute libre », avec une diminution de près de 50% entre l’année 2012 et les huit premiers mois de 2013. Le nombre de demandes provenant d’étrangers non-inscrits au registre de la population a quant à lui baissé de 15,6%. Contrairement au revenu d’intégration sociale (RIS), la majorité des bénéficiaire d’une aide financière étaient des hommes en 2013.

Pour le SPP Intégration sociale, la fin de la crise de l’asile en 2012 a joué un rôle dans ces diminutions « considérables », tout comme les campagnes de prévention et le renforcement de la politique d’asile et de migration, avec l’amélioration des procédures et le « filtrage » des demandes de régularisation pour raisons médicales. « Aujourd’hui, lorsqu’une personne introduit une demande de régularisation pour raisons médicales, la gravité de celles-ci sont directement vérifiées, au début de la procédure », a rappelé Alexandre Lesiw, responsable du service CPAS.

Concernant le revenu d’intégration, le SPP constate que la tendance au rajeunissement de la population des bénéficiaires persiste, une conséquence directe de la crise économique, qui limite l’accès des jeunes au marché du travail. Ainsi, un tiers des bénéficiaires en 2013 était âgé de moins de 25 ans. A titre de comparaison, ce taux atteignait 26,1% en 2003. Parmi ces jeunes, 11,6% ont tenté d’obtenir un diplôme grâce à l’aide du CPAS, contre seulement 5,6% dix ans plus tôt, soit un « signal positif », car la plupart d’entre eux sont issus de familles précarisées.

Enfin, d’après les statistiques trimestrielles, le SPP constate une « remarquable évolution » du nombre de mises au travail, grâce aux politiques d’activation des CPAS, a souligné le président, Julien van Geertsom.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire