Tout le monde parle d'une vente du Standard, mais 777 Partners ne semble pas tellement vendeur. © BELGA

Le Standard n’est pas à vendre… sauf à Venanzi: pourquoi 777 Partners n’a aucun intérêt à se séparer du club liégeois

Guillaume Gautier
Guillaume Gautier Journaliste

Quelques heures avant la rencontre du Standard face à Westerlo, qui n’a finalement jamais eu lieu, un rapporteur d’affaires a pris la température auprès des dirigeants de 777 Partners. La grogne populaire devait permettre de récupérer le fleuron du football wallon à un prix avantageux, pensait celui qui était prêt à servir d’intermédiaire pour une vente du club.

La réponse surprend: le Standard n’est pas à vendre. Dans le milieu, on explique que, puisque Bruno Venanzi n’a jamais reçu l’entièreté de la somme convenue lors de la revente du club au printemps 2022, les actions du Standard ont été saisies et sont impossibles à revendre. 777 Partners ne peut donc pas vendre le club. En tout cas, pas à n’importe qui.

Le seul acheteur potentiel pour les Américains est en fait Venanzi lui-même. Une vente qui se ferait gratuitement, 777 cédant les actions à leur ancien détenteur pour solde de tout compte.

Le problème, c’est que cette transaction ne ferait pas entrer le moindre dollar dans les caisses des propriétaires actuels et leur ferait perdre un actif sur le bilan (malgré les dettes, qui sont étalées dans le temps). Les Américains n’ont donc aucun intérêt à vendre le Standard. Si ce n’est celui des supporters, mais les derniers mois ont prouvé que ceux-là ne comptaient pas beaucoup dans l’esprit des patrons du club principautaire.

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