Plusieurs centaines de policiers français se sont rassemblés dimanche soir à Paris pour protester contre des annonces gouvernementales prises après des manifestations dénonçant les violences policières, quelques heures après l'allocution du président Emmanuel Macron.
La polémique suscitée par une vidéo, chez nous, ou l'affaire Camélia Jordana, en France, sont révélatrices d'une lame de fond potentiellement dangereuse.
Enfin le bout du tunnel? Le président français Emmanuel Macron a fixé au 11 mai la date d'un possible déconfinement en France, mais la réouverture progressive des écoles à partir de cette date ne fait pas l'unanimité et des interrogations affleurent sur les modalités futures de dépistage.
Changement de ton au sein de l'exécutif français : alors que la liste de blessés lors de manifestations s'allonge, il admet aujourd'hui certains "manquements déontologiques" au sein des forces de police, sans remettre en cause la doctrine française du maintien de l'ordre.
Près de 100.000 policiers et gendarmes seront mobilisés en France dans la nuit de mardi à mercredi pour la soirée de la Saint-Sylvestre, a annoncé lundi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.
Le conflit social sur la réforme des retraites en France est entré jeudi dans sa quatrième semaine avec toujours de très fortes perturbations dans les transports liées aux grèves et une nouvelle journée de manifestations prévue pour samedi.
Plus d'une centaine de tombes du cimetière juif de Westhoffen, à l'ouest de Strasbourg, ont été maculées de croix gammées, une profanation découverte mardi qui a semé la "consternation" en Alsace où une série d'actions similaires ont été perpétrées ces derniers mois.
Des milliers de personnes défilaient samedi en France pour dire "stop" aux violences sexistes et sexuelles envers les femmes et aux féminicides, dont le nombre (au moins 116 depuis le début de l'année) suscite une vague d'indignation sans précédent dans le pays.
Les manifestations de "gilets jaunes" samedi ont donné lieu à 254 interpellations dont 173 à Paris, selon Christophe Castaner qui a distingué le "mouvement d'origine" et les "voyous" "venus en découdre" samedi.
La police française a lancé jeudi matin une importante opération d'évacuation de deux campements regroupant entre 600 et 1.200 migrants dans le nord-est de Paris, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le gouvernement français a annoncé mercredi plusieurs mesures gouvernementales sur l'immigration. Il a notamment indiqué que les campements de migrants au nord-est de Paris seront évacués "avant la fin de l'année" et que des "objectifs quantitatifs ou des quotas" sur l'immigration économique seront débattus chaque année.
Deux hommes ont été gravement blessés lundi après-midi par des coups de feu tirés devant la mosquée de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) par un homme qui tentait d'en incendier la porte et a été interpellé un peu plus tard à son domicile dans les Landes, a indiqué la préfecture des Pyrénées-Atlantiques.
Le ministre français de l'Intérieur a admis dimanche que la tuerie perpétrée au coeur de la préfecture de police de Paris par l'un de ses employés a mis en évidence des "failles" dans le suivi de l'assaillant, proche de l'islam radical, mais a exclu de présenter sa démission, réclamée à droite et à l'extrême droite.
Un accord européen a été trouvé pour faire débarquer puis répartir dans six pays de l'Union européenne les 356 migrants se trouvant à bord du navire Ocean Viking, a annoncé vendredi le Premier ministre maltais Joseph Muscat.
Mille sept cents personnes, selon la police, ont défilé samedi après-midi contre les violences policières à Nantes, avec des moments de tensions et la mise en place d'une barricade près de la cathédrale, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Nantes s'apprête à vivre un samedi sous tension avec des appels à manifester en hommage à Steve Maia Caniço et contre les violences policières, lancés sans le soutien de la famille, et un centre-ville interdit aux rassemblements.
Grandes dates de l'affaire du jeune Steve Maia Caniço, dont le corps a été retrouvé lundi à Nantes, plus d'un mois après sa disparition lors de la fête de la Musique et une intervention policière controversée.
Cinq semaines après sa disparition, le corps de Steve a été retrouvé lundi dans la Loire. Le rapport de l'IGPN qui n'établit "pas de lien" entre l'intervention des forces de l'ordre et sa mort ne convainc pas la presse mercredi qui à l'instar de Libération se demande "qu'a fait la police?"
Le gouvernement a promis mardi de "faire toute la lumière" sur la mort de Steve Maia Caniço il y a plus d'un mois à Nantes, soulignant que le rapport de l'IGPN n'établit "pas de lien" entre l'intervention des forces de l'ordre, qui était "justifiée", et sa disparition.
Plus d'un mois après la disparition à Nantes de Steve Maia Caniço, 24 ans, lors de la Fête de la musique, son corps a "très probablement" été retrouvé lundi dans la Loire non loin de l'endroit où le jeune homme a été vu pour la dernière fois à la suite d'une intervention controversée des forces de l'ordre.