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Ces cours insolites sont enseignés à l’Université

Stagiaire Le Vif

À côté du droit, des sciences politiques, de la biochimie et de la médecine, des cours bien plus originaux sont proposés dans différentes universités à travers le monde. Visiblement, certains professeurs ne manquent pas d’imagination…

Cours de survie aux zombies

Cette matière est enseignée à l’Université du Michigan (États-Unis). Si la série « The Walking Dead » semble être à l’origine de ce cours, les zombies sont en réalité un prétexte pour aborder la manière d’agir en cas de grandes catastrophes. « Si vous êtes bien équipés pour faire face à une invasion de zombies, alors vous serez aussi préparés en cas de cyclone, de pandémie, de tremblement de terre ou d’attentat terroriste », explique le Docteur Ali Khan, directeur du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies à l’HuffingtonPost.

Étude des Elfes

L’Islande a ouvert une école des Elfes (appelée « Álfaskólinn ») où vous pouvez obtenir un diplôme en « études et recherches sur les elfes et autres peuples invisibles ». Vous y apprendrez tout ce qu’il faut savoir sur les fées, gnomes et autres créatures de la forêt.

Philosophie Simpsonienne

A la prestigieuse Université de Berkeley en Californie, ce sont les Simpson qui font l’objet d’une étude. Heureusement les personnages jaunes sont étudiés d’un point de vue philosophique. Par exemple « Que révèle le fameux « D’oh » d’Homer sur son existentialisme? » ou encore « La chevelure volumineuse de Marge est-elle porteuse de vie ou plutôt le symbole de la dégradation de la société? » sont quelques-unes des questions abordées en classe.

Formation de Jedi

En 2008, l’Université de Belfast (Irlande du Nord) a décidé d’enseigner « Les techniques psychologiques cachées derrière la formation des chevaliers Jedi ». Ce cursus, basé sur la saga Star Wars, n’aborde pas vraiment le maniement du sabre laser, mais plutôt des sujets plus larges tels que la paternité, le fascisme ou la dualité. Si c’est l’entraînement physique qui vous tente, il existe à Quipué (Chili) une école de Jedi. Détail : celle-ci est réservée aux enfants entre 6 et 12 ans…

Enseignement de la magie

Vous rêvez de rejoindre Harry Potter à Poudlard ? Ces cours sont faits pour vous ! L’Université de Frostburg, dans le Maryland (Etats-Unis) s’est par exemple intéressée aux liens entre science et magie, en tentant de répondre à des questions telles que « La recherche produira-t-elle un jour un balai volant? » ou « Un chien à trois têtes peut-il s’expliquer par la génétique? » L’Université de Durham (Angleterre), tout comme Sciences Po en France abordent également l’oeuvre de J.K Rowling dans leurs cours.

Sciences des super héros

En 2006, des cours d’été sur « La Science : des super héros au réchauffement climatique » enseignaient aux étudiants la différence entre la science-fiction et les faits scientifiques à l’Université de Californie-Irvine (Etats-Unis). L’objectif était de promouvoir les sciences au travers de questions comme « Qu’en est-il de la gravité sur la planète Krypton ? », « Est-ce qu’une overdose de rayons gamma peut vraiment transformer quelqu’un en Incroyable Hulk? » ou encore « Comment fonctionne le jet invisible de Wonder Woman? »

Mais aussi les stars, l’art du cambriolage ou de la séduction

L’Université de Liverpool dispense depuis 2009 un cours consacré aux Beatles. « Beatles, musique populaire et société » est un cours qui traite l’histoire de Liverpool et de son influence sur la formation du groupe.

Ce ne sont pas les seules stars qui sont étudiées dans les auditoires . Aux États-Unis, « Beyoncé en tant que figure politique? » est un cours dispensé à l’Université Rutgers, dans le New Jersey , tandis que l’ascension fulgurante de Lady Gaga est étudiée à l’Université de Caroline du Sud.

En 2008, pour relancer une natalité en berne, le gouvernement de Singapour lance un programme national pour promouvoir les relations amoureuses et une option « séduction » dans leurs heures de cours.

En Chine, l’Université de Guangdong enseigne l’art du cambriolage. Les étudiants doivent pouvoir échafauder un plan pour cambrioler une banque en 7 minutes. Ici l’objectif n’est pas de montrer son habilité au vol, mais bien de pouvoir gérer un budget.

On l’aura compris, tous ces cours qui cassent la monotonie servent surtout à capter l’attention des étudiants et ne vont pas pour autant révolutionner le genre. Les universités concernées affirment néanmoins que ces cours insolites développent la créativité et l’ouverture d’esprit des étudiants.

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