La Flandre en fusion pour Lotte Kopecky © BELGA

Lotte Kopecky : la Reine des Flandres est « Kopacar »

Lauréate du Tour des Flandres pour la deuxième fois consécutive chez les dames, Lotte Kopecky n’a sur le papier pas grand-chose en commun avec Tadej Pogacar. Et pourtant…

À première vue, Tadej Pogacar et Lotte Kopecky semblent avoir deux personnalités différentes. Lui toujours de bonne humeur, elle plus réservée. Pourtant, aucun des deux ne tombera jamais dans l’arrogance. Parce qu’on parle d’un champion et d’une championne élevés dans la simplicité, et dotés presque malgré eux de capacités physiques hors-normes.

Si le Slovène est encore dans une autre dimension, Lotte Kopecky s’est également élevée à un niveau auquel aucune de ses concurrentes, ou presque, ne peut prétendre sur les classiques. Comme Pogacar, elle a remporté le Ronde en se débarrassant irrésistiblement de sa dernière rivale sur les pavés du Vieux Quaremont. Sur Twitter, elle a même été surnommée « Kopacar ».

La victoire est d’autant plus remarquable que les derniers mois ont été psychologiquement difficiles à surmonter pour Lotte. Après avoir vécu une rupture cet hiver, elle a récemment perdu son frère Seppe. Des évènements qui auraient pu en décourager plus d’une.

La lionne Lotte Kopecky

Pourtant, une chose a permis à Kopecky de tenir. Elle l’a expliqué à Sportweekend : son amour sans limite pour le cyclisme. C’est comme ça qu’elle a pu continuer à s’entraîner à fond et à se concentrer sur la course. Sur le vélo, Lotte Kopecky se sent libre. Elle peut se vider la tête et oublier ses soucis.

Là, les points communs avec Pogacar deviennent plus nombreux. Comme lui, elle se transforme en lionne sur le vélo. Elle devient une tueuse perfectionniste, qui veut sans cesse s’améliorer au point de peaufiner elle-même ses programmes d’entraînement pour dominer la forme d’un corps qu’elle a appris, à 27 ans, à connaître par coeur.

Comme Pogacar, encore, les limites de Lotte Kopecky semblent loin d’être atteintes. Il est tout à fait envisageable de l’imaginer devenir, dans quelques jours, la première femme à réaliser le doublé Tour des Flandres – Paris-Roubaix. Parce que sur les pavés du nord de la France, elle pourra faire ce pourquoi elle est aujourd’hui la meilleure cycliste sur une course d’un jour : pédaler dur, très dur. Pour oublier et pour gagner.

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