Ballon d’Or : ça ne peut plus être Messi

Ronaldo part favori (justifié !) du Ballon d’Or, le prix individuel le plus médiatisé.

Autant je n’ai jamais compris que les gens s’élèvent contre les quatre Ballons d’Or de l’Argentin Lionel Messi (il y avait match seulement pour l’édition 2010 lors de laquelle Andres Iniesta aurait fait un tout aussi beau vainqueur) tant l’attaquant du Barça était au-dessus du lot, autant je ne comprendrais pas qu’il décroche la timbale cette année.

Je n’aime pas les chipotages du référendum, comme le changement de date pour la clôture des votes afin de permettre aux électeurs de tenir compte de la prestation de Cristiano Ronaldo contre la Suède. Cela sent le complot organisé pour éviter de fâcher l’attaquant portugais. Mais il faut bien admettre que ce Ballon d’Or lui est destiné. Franck Ribéry a réussi une brillante année, comme l’ensemble des joueurs du Bayern de Munich mais il faut reconnaître que sur le plan individuel, il se situe encore un cran en-dessous de Cristiano Ronaldo, arrivé à plénitude.

Cependant qu’on ne s’y trompe pas : Lionel Messi demeure le meilleur joueur du monde. Mais on ne peut décemment le couronner d’un prix qui sacre le meilleur joueur de l’année 2013 alors qu’il a manqué quasiment la première partie de l’actuelle compétition espagnole. On s’éloignerait alors complètement du règlement du Ballon d’Or.
Reste que ce prix ultra-médiatisé ouvre, comme chaque année, le débat sur sa pertinence. Pourquoi des prix individuels dans un sport collectif ? Et à ce niveau-là, on ne peut qu’applaudir la saison de Ribéry qui a mis son talent au service d’un collectif qui a ramassé tous les prix. Car, finalement, qu’a rapporté le « produit Ronaldo » à son équipe, le Real Madrid ? Rien.

Stéphane Vande Velde

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire