lever du soleil, lève-tôt
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Les lève-tôt courent-ils vraiment moins de risques de sombrer dans la dépression?

Le Vif

D’après le magazine Goed Gevoel, les lève-tôt risquent moins de sombrer dans la dépression que les oiseaux de nuits.

Les scientifiques ont découvert que les personnes du matin avaient moins de difficultés à prendre des décisions, se sentaient moins souvent «minables» et souffraient moins souvent de baisses d’énergie.

«D’autres études montrent que les oiseaux de nuit, eux, courent un risque accru de dépression, et qu’il y a des liens avec d’autres problèmes psychologiques tels que la dépendance et les troubles alimentaires. Cependant, il s’agit toujours de corrélations, il est très difficile de prouver un lien de cause à effet. Les chercheurs avancent toutefois quelques hypothèses. Ainsi, les lève-tôt sont généralement plus exposés à la lumière du jour, ce qui a un effet positif sur l’humeur. En outre, notre société est fortement axée sur les lève-tôt, ce qui fait que les oiseaux de nuit, eux, sont presque constamment confrontés à un “décalage social”», déclare la psychiatre Nathalie Vanderbruggen à Knack.

Suffit-il pour autant de se lever tôt pour diminuer les risques de dépression? Le chronotype étant génétiquement déterminé, ce n’est malheureusement guère une sinécure. «Les personnes du soir pourraient essayer de se lever plus tôt pour prévenir le risque de dépression, mais ce n’est pas une tâche facile», estime Johan Verbraecken, professeur et coordinateur médical à l’hôpital universitaire d’Anvers.

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