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Qu'il soit plébiscité ou rejeté, le président de la N-VA, Bart De Wever, est souvent cité par les personnes interrogées dans le cadre du sondage.

Sondage Le Vif: ces politiques dont les Belges ne veulent surtout pas comme Premier ministre

Benjamin Hermann
Benjamin Hermann Journaliste au Vif

Interrogés dans le cadre du grand sondage du Vif, les Belges ont été invités à répondre à une série de questions ouvertes. Qui les représente le mieux? Qui verraient-ils devenir Premier ministre? Voici les tops et les flops des personnalités politiques.

Le sondage préélectoral du Vif a demandé aux Belges quelles sont leurs intentions de vote, mais également, sous forme ouverte, de répondre à une série de questions. Il s’agit notamment de savoir, selon les sondés, qui les représente le mieux ou le moins bien, mais aussi qui ils verraient bien endosser le rôle de Premier ministre après les élections du 9 juin. Et, à l’inverse, qui ils ne veulent pas voir débarquer au 16 rue de la Loi.

Voici, pour quatre des questions ouvertes, le top 3 des personnalités politiques.

Le fait de proposer des questions ouvertes présente l’avantage de ne pas contraindre les sondés à une liste préétablie, l’inconvénient étant que des réponses diverses et variées sont formulées, pas toujours pertinentes ou catégorisables.

Une part importante de sondés, en outre, n’a pas nommément désigné de personnalités. Pour le formuler autrement, les réponses du type « sans avis », « personne » ou « tous les politiques » sont parfois plus nombreuses que les noms de personnalités politiques à proprement parler. Ainsi, presqu’un Belge sur cinq exprime le fait qu’une personnalité politique le représente. Et un Belge sur quatre n’a pas d’avis quant à la personne qui devrait devenir Premier ministre.

Néanmoins, certains politiques sont fréquemment cités comme réponses à quatre de ces questions. Qu’elles soient appréciées ou mal aimées, plébiscitées ou rejetées, ce sont souvent les quelques mêmes figures, des hommes principalement, que l’on retrouve en tête des classements issus des questions ouvertes.

C’est ainsi qu’en Flandre, Bart De Wever (N-VA) fait partie des personnes qui, selon une partie des citoyens, les représente le mieux, mais selon une autre partie, les représente le moins bien. Il en est de même, en Wallonie et à Bruxelles, avec Raoul Hedebouw (PTB) par exemple.

Lors s’agit d’émettre une préférence pour le 16 rue de la Loi, des différences apparaissent logiquement entre régions, Alexander De Croo étant le seul à occuper le trio de tête partout. L’ex-président de Vooruit, Conner Rousseau, populaire au nord du pays avant sa démission en novembre, se retrouve par contre rétrogradé plus bas dans les classements. Sophie Wilmès, elle, apparait en deuxième place en Wallonie et à Bruxelles mais n’est pratiquement pas cité du côté flamand.

Il a aussi été demandé aux sondés de citer qui ils ne souhaitent absolument pas voir devenir Premier ministre. Bart De Wever arrive en tête dans les trois régions, cité par 20,8% de Wallons, 20,3% des Bruxellois et 14,5% des Flamands. En Wallonie, Georges-Louis Bouchez (10,5%) et Raoul Hedebouw (7%) complètent le podium. A Bruxelles, Paul Magnette (7%) et Raoul Hedebouw (6,5%) sont les deux autres membres du trio de tête alors qu’en Flandre, Tom Van Grieken (13,6%) et Alexander De Croo (11,4%) arrivent derrière le bourgmestre d’Anvers.

En Wallonie, le top cinq des « indésirables » est constitué de Bart De Wever, Georges-Louis Bouchez, Raoul Hedebouw, Paul Magnette et Elio Di Rupo. A Bruxelles, il s’agit de Bart De Wever, Raoul Hedebouw, Georges-Louis Bouchez et Elio Di Rupo. En Flandre, enfin, il s’agit de Bart De Wever, Tom Van Grieken, Alexander de Croo, Paul Magnette et Filip Dewinter. Hormis la spécificité du Vlaams Belang au nord du pays, cela confirme donc que, souvent, ceux qui sont plébiscités par les uns sont aussi ceux qui sont rejetés par les autres.

Ce sondage a été commandé à l’institut Kantar par Le Vif, KnackTrendsTrends-TendancesDe ZondagDe Krant van West-Vlaanderen et Canal Z. Il a été réalisé en ligne auprès de 2 681 Belges âgés de 18 ans et plus. Il concerne 1 077 Flamands, 1 004 Wallons et 600 Bruxellois. La marge d’erreur maximale est de 3,1 % en Flandre, 3,1 % en Wallonie et 4 % à Bruxelles.

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