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Di Rupo maintient sa position sur les dépenses et les recettes

Le formateur Elio Di Rupo a repris mercredi ses consultations après une semaine de convalescence pour se remettre d’une opération aux cordes vocales.

Après avoir rencontré les représentants du Comité de monitoring sur le budget et le secrétaire d’Etat à la lutte contre la fraude Carl Devlies, il a rencontré quelques journalistes en petits groupes pour faire le point tout en préservant sa voix.

Elio Di Rupo a rappelé que pour lui il fallait un « mix » dans les efforts à réaliser pour arriver à l’équilibre en 2015 entre diminution des dépenses et recettes nouvelles. Tout le monde devra participer aux efforts et ceux-ci devront être répartis de façon juste, a souligné le formateur.

Il a aussi insisté sur l’importance du système d’indexation des salaires pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens, « ce qui est important à la fois pour les citoyens et pour l’économie ».

Le formateur rencontrera demain jeudi le vice-premier ministre et ministre du budget Guy Vanhengel. Il complétera ainsi son information sur le budget. Le formateur attend aussi encore des précisions de la part du Comité de monitoring.

Vendredi, il rencontrera les présidents du CD&V Wouter Beke et du MR Charles Michel. Il verra le président de la N-VA Bart De Wever samedi.

Lors de ces entretiens, le formateur abordera les thèmes sociaux et de société comme l’asile, l’immigration, la Justice. Ce dernier thème sera aussi abordé d’un point de vue institutionnel.

Le formateur poursuivra ces entretiens avec les présidents de partis la semaine prochaine. Il n’exclut pas d’avoir aussi encore un entretien supplémentaire avec les représentants du MR et de l’Open Vld sur l’institutionnel. Ces deux partis n’ont en effet pas été associés aux longs mois de discussions qui se sont déroulées entre juillet 2010 et février 2011.

Interrogé sur sa situation de formateur après les « mauvaises nouvelles » du Comité de monitoring et les recommandations de la Commission européenne, M. Di Rupo a réplique que « si on a peur des obstacles, il ne faut pas faire de politique ». Mais il a concédé qu’on « ne peut pas dire que la mission de formateur est une mission facile ».

Enfin, alors qu’on approche de l’anniversaire d’un an sans gouvernement, M. Di Rupo a souligné que la difficulté vient du fait que certains partis veulent un accord institutionnel avant la formation du gouvernement. « Jusqu’à présent, on a toujours fait le contraire et certaines réformes de l’Etat ont pris des années, 2, 3 et même 19 ans pour Bruxelles. Au regard de ce délai, l’année de négociation pour l’institutionnel ce n’est pas grand chose. Mais pour la formation d’un gouvernement c’est trop long ».

Le Vif.be, avec Belga

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