Pour héberger la CoCof, le parlement bruxellois entre dans l’ère du passif

(Belga) Les députés bruxellois ont inauguré vendredi la nouvelle aile du complexe des institutions régionales et communautaires bruxelloises qui hébergera, à partir du mois de septembre prochain, la présidence et le greffe du parlement francophone bruxellois, l’assemblée de la Commission Communautaire française.

Particularité du nouvel édifice de 2000 m2 adossé à l’ex-palais provincial du Brabant hébergeant le parlement régional depuis 1999: il est aménagé sur le mode passif et tranche singulièrement par son enveloppe des plus modernes constituée d’un virage alvéolaire digne des fleurons de l’apiculture. L’inauguration a été souhaitée par Françoise Dupuis, la présidente du parlement bruxellois. L’institution régionale est le maître d’ouvrage et propriétaire des lieux, agissant de concert avec la Commission Communautaire française qui louera les locaux, selon un montage financier qui permet à cette entité limitée dans sa marge de manoeuvre financière d’enfin intégrer le complexe des institutions régionales, rue du Lombard, à deux cents mètres de la Grande Place. Hormis une salle polyvalente fractionnable en trois salles de réunion, l’édifice abritera les bureaux de la présidence et du greffe du parlement francophone bruxellois. Selon le président de l’assemble de la CoCof, Hamza Fassi Fihri (cdH) leur installation officielle aura lieu le 26 septembre prochain dans le contexte de la Fête de la Communauté française, le temps de permettre les travaux de finition intérieure restant à accomplir. La réalisation de ce bâtiment met un terme à une longue saga politico-immobilière. Le terrain sur lequel il a été construit avait été acquis par la CoCof dont certains représentants avaient rêvé au cours des années ’90 de construire un immeuble doté de locaux de réunion de commissions et bureaux pour les députés bruxellois francophones. Au gré des exercices budgétaires difficiles, le vent politique a changé de direction, notamment en 2004, lorsque l’actuel ministre-président de la CoCof, alors président de l’assemblée francophone bruxelloise, Christos Doulkeridis décida de repartir de zéro pour revenir à un projet plus rationnel concrétisé avec la bonne volonté du parlement bruxellois devenu propriétaire du terrain. (Belga)

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