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Crash en Ukraine : les convois de l’OSCE arrêtés à la ligne de front

Le Vif

Les véhicules de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont été arrêtés à la ligne de front par des séparatistes prorusses. Les observateurs avaient quitté mercredi matin la ville de Donetsk, située dans l’est de l’Ukraine, afin de se rendre sur les lieux du crash du Boeing de la Malaysia Airlines, afin de mener une mission de reconnaissance.

Les convois de l’OSCE ont dû regagner la ville de Donetsk après avoir été arrêtés sur la ligne de front entre séparatistes prorusses et forces loyalistes ukrainiennes qui se trouve à quelques kilomètres de la catastrophe.

Depuis plusieurs jours, les experts chargés d’enquêter sur l’accident en Ukraine de l’avion malaisien ont à dû renoncer à se rendre sur le site du crash en raison des combats entre séparatistes et forces loyalistes se déroulant à proximité.

Un officier néerlandais envoyé dans la zone de combat à l’est

L’armée néerlandaise enverra un officier de liaison auprès des troupes ukrainiennes qui combattent dans la région de Donetsk, afin de donner des informations récentes aux responsables de la mission de rapatriement, selon le quotidien De Telegraaf.

Kiev souhaite que les enquêteurs puissent être rapidement amenés sur les lieux du crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines en toute sécurité, a déclaré l’ambassadeur ukrainien aux Pays-Bas, Olexander Horin. Un souhait qu’a d’ailleurs salué un porte-parole du ministre des Affaires étrangères néerlandais, Frans Timmermans.

Pour l’Australie, la priorité est d’accéder au site

L’Australie a pour priorité d’accéder au site du crash du Boeing du MH17 dans l’est de l’Ukraine, pas d’imposer des sanctions à la Russie, a déclaré mercredi le Premier ministre australien, au lendemain de l’annonce d’un nouveau train de mesures par l’Europe et les Etats-Unis.

Tony Abbott a déclaré que l’Australie avait déjà pris des sanctions envers Moscou, tels que des interdictions d’entrée sur son territoire pour des personnalités, ou des sanctions financières ciblées.

« Je ne dis pas que nous ne pourrions pas, à l’avenir, aller plus loin », a-t-il précisé à la presse. « Mais pour le moment, nous n’avons pas pour priorité de nouvelles sanctions, notre priorité est de ramener à la maison nos morts, aussi vite que possible ».

« Nous voulons bien entendu essayer une nouvelle fois aujourd’hui d’accéder au site », a ajouté le Premier ministre. « Si ça ne marche pas aujourd’hui, nous essayerons à nouveau demain, puis encore le lendemain… ».

Sur les 298 personnes à bord du Boeing de Malaysia Airlines, abattu le 17 juillet par un missile tiré selon les Américains depuis une zone contrôlée par les séparatistes pro-russes, 28 étaient des citoyens australiens et neuf des résidents dans ce pays.

Les experts néerlandais et australiens chargés d’enquêter sur l’accident en Ukraine de l’avion malaisien ont à nouveau dû renoncer mardi, pour la 3e fois, à se rendre sur le site du crash en raison des combats entre séparatistes et forces loyalistes se déroulant à proximité. Plus de 200 corps ont déjà été récupérés et envoyés aux Pays-Bas pour l’identification, mais il reste certainement des cadavres sur le site.

Réunis mardi à Bruxelles, les ambassadeurs des 28 pays de l’Union européenne ont adopté une série de mesures financières à l’encontre de la Russie.

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