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Bart De Wever : « Si l’on suit Di Rupo, on se jette dans la tempête de l’euro »

La N-VA a à nouveau tendu la main au Premier ministre Yves Leterme pour soutenir, à ses conditions, un budget en affaires courantes et dépasser ainsi un blocage qu’elle attribue à une opposition du PS envers des réformes structurelles.

Le président de la N-VA, Bart De Wever, a rappelé sur la VRT radio l’importance à ses yeux des recommandations européennes, « qui sont difficiles, mais permettront de nous assainir ».

Son parti, qui a refusé d’entrer en négociations en juillet dernier, veut aussi limiter à un tiers des efforts la part d’impôts nouveaux pour le budget 2012.

Mais selon Bart De Wever, le PS est « au coeur du problème » parce qu’il « pense que tout peut continuer à l’ancienne ». « Avec l’économie de la Flandre, nous aurions pu aisément suivre l’Allemagne, mais dans le contexte belge, nous nous retrouvons au rang de la Grèce, de l’Italie et de l’Espagne », a affirmé le leader nationaliste flamand.

Rappelant ses critiques envers un gouvernement qui ne disposerait pas d’une majorité néerlandophone à la Chambre, Bart De Wever a multiplié ses attaques envers le PS, qui à ses yeux soutient un « gouvernement des taxes ». « Si l’on suit Di Rupo (…), on se jette dans la tempête de l’euro », a-t-il lancé.

Le président de la N-VA estime que le budget 2012 doit être voté pour le 15 décembre, mais juge impossible de tenir cette date en respectant le travail parlementaire.

Les négociations budgétaires doivent reprendre à 10h30 ce lundi à la présidence de la Chambre.

Le Vif.be, avec Belga

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