Seraing fait toujours partie de l’élite mais descendra à l’échelon inférieur la saison prochaine. © belgaimage

Qui peut relever le football wallon?

Alors que dans les deux premières divisions, Seraing ou Virton regardent vers le bas, le football wallon retrouve quelques raisons de sourire dans les caves du foot belge.

Le déplacement a des airs de voyage. L’une de ces routes tellement longues qu’elle semble ne jamais devoir se terminer. Pour l’immense majorité des membres de l’antichambre de l’élite du football belge, un match au stade Yvan Georges est synonyme d’heures sur la route. Certes, l’Excelsior Virton est logé aux confins de la Belgique mais il est surtout, avec le SL16 FC (l’équipe U23 du Standard, regroupant les joueurs de moins de 23 ans), l’unique bastion wallon en deuxième division.

C’est sans doute au sein de la seconde ligue professionnelle du pays que le déséquilibre national saute le plus aux yeux, faisant des hommes du coach José Jeunechamps la meilleure allégorie du paysage footballistique belge à deux vitesses. Quatre clubs wallons évoluent au sein de l’élite (dont Seraing, qui descendra à l’échelon inférieur la saison prochaine), cinq en Nationale 1, la troisième division. Avec entre eux, donc, le seul Royal Excelsior Virton, actuelle lanterne rouge. Si l’intégration des équipes B des plus grands clubs du royaume les a rendus moins seuls, Gaumais et autres représentants du sud du pays restent en minorité écrasée aux premiers rangs du jeu noir-jaune-rouge. Entre la D1 et la D3, douze clubs sur cinquante sont wallons. Puisque deux d’entre eux sont les équipes U23 du Standard et de Charleroi, ils ne sont en réalité que dix à exister à l’échelon national. Moins d’un quart de la tarte pour une région qui habite une petite moitié de la carte.

Il semble y avoir une place sportive et médiatique à conquérir au cœur de la Wallonie.

Deux divisions derrière le moteur de la province de Luxembourg, une bonne centaine de kilomètres plus haut, l’histoire d’un football wallon à reculons pourrait se raconter au sommet de la D2 ACFF, quatrième niveau national. Leader autoritaire de la plus haute division «régionale» (il existe également deux séries D2 amateurs en Flandre), le RFC Warnant ne pourra pas, quoi qu’il arrive, conjuguer son titre potentiel à une promotion vers la Nationale 1, faute de licence suffisante. «Il faut se rendre à l’évidence et laisser cela à d’autres pointures que nous», concède Guy Houssa, président du club de l’entité de Villers-le-Bouillet, dans les pages de La Meuse. Puisque le RFC Meux, entité namuroise également habituée aux hautes sphères de la division, est dans le même cas, la voie qui mène à l’échelon supérieur à des airs de péage hors des moyens d’une bonne partie des projets sportifs wallons, souvent trop modestes pour passer un cap vers la professionnalisation.

Mécène à répétition, avec des fins souvent malheureuses, dans des clubs de la Hesbaye, le riche José Lardot en sait quelque chose: l’homme confie souvent en privé que reprendre un «petit club» et y mettre les moyens peut permettre de grimper avec une certaine facilité du football provincial à la D2 amateurs, mais l’étape suivante est une autre paire de manches. «Pour y aller en solo, il faut être multimillionnaire», glisse un président au sein du quatrième étage du jeu national. Le sud du pays semble néanmoins trouver peu d’équivalents à Marc Coucke (Anderlecht), Bart Verhaeghe (FC Bruges) ou Paul Gheysens (Antwerp), sugar daddies des plus grands clubs de Flandre.

Curaba, modèle du football wallon

Au rayon des gros portefeuilles wallons se trouve tout de même Nicolas Lhoist, représentant «football» d’une famille qui a bâti un empire international dans la production et la vente de chaux et de dolomie. Amoureux du jeu, supporter de longue date d’un Standard qui lui a fait les yeux doux au moment où l’ancien président Bruno Venanzi avait décidé de mettre en vente le club phare de la Cité Ardente, le trentenaire préfère placer les deniers familiaux dans l’Union Rochefortoise, récemment titrée en D3 amateurs face à un millier de spectateurs dans l’enceinte de son Parc des Roches. Un site remarquable et emblématique, mais potentiellement étroit pour les ambitions de Nationale 1 évoquées par un président qui se voit bien fêter une promotion supplémentaire d’ici à 2027. C’est là, au troisième échelon, que Rochefort pensera à se stabiliser, parce qu’une accession aux divisions professionnelles serait un rêve démesuré pour une entité de douze mille têtes. Même avec des millions à profusion, difficile d’être un nouveau porte-drapeau du football wallon.

Les moyens sont souvent trop modestes pour passer un cap vers la professionnalisation.

Pas vraiment de perspectives d’avenir surmédiatisé, donc, pour un club dont la famille Lhoist a changé le nom et les couleurs voici quelques années, lors de sa reprise. Pour faire rimer Namur et ambitions, il faut plutôt se rendre à Tamines, à la lisière du Hainaut, où le nouveau président Paul Locicero évoque un futur à long terme en deuxième division, sans pour l’instant convaincre beaucoup de monde de la lucidité de son propos. Dans la capitale wallonne, par contre, Namur remonte petit à petit les marches vers le haut du panier après avoir été sauvé d’une chute vers le football provincial par la reprise du matricule de Fosses-la-Ville, champion de P1 namuroise en 2018.

Porteur du projet depuis la crise sanitaire de 2020, Bernard Annet a annoncé le week-end dernier, en marge du derby contre Meux, la tenue, fin mai, d’un événement destiné à accueillir de nouveaux investisseurs au sein de son Union Namur, coachée par l’ancien attaquant français Cédric Fauré (ex-Charleroi et Union Saint-Gilloise) mais actuellement trop dépendante de la fortune personnelle de son patron. Dans le peloton de tête de la D2 amateurs, Namur fait partie des équipes qui ont sollicité leur licence pour la Nationale 1, avec le rêve, à terme, de crever le plafond vers le football professionnel. Comme à Rochefort, les Merles namurois revendiquent s’inspirer du mode de fonctionnement de Salvatore Curaba à la tête de la Raal (Royale association athlétique louviéroise) pour professionnaliser un club qui a connu beaucoup de désillusions au cours de son histoire centenaire, sans jamais évoluer au sein de l’élite du football national malgré une démographie qui place la ville dans le top dix des plus peuplées du pays.

Des projets et des stades

C’est peut-être une question d’infrastructures. Une histoire de déséquilibres. Un grand écart dont le résumé se trouve à nouveau en D2 amateurs, au sein du club de Dison (province de Liège). L’année prochaine, l’entité changera de nom et de couleurs. Du rouge et bleu au gris et blanc, du Stade Disonnais au Stade Verviétois, suite à une fusion avec le RCS Verviers, pensionnaire de deuxième provinciale mais à la tête d’un passé glorieux qui lui permet de bénéficier d’une enceinte digne du football national. Un précieux écrin dans une région qui peine à se doter d’infrastructures à la hauteur des ambitions de certains. Le centre d’entraînement de la Raal est une exception au sud du pays, zone où aucun stade n’est sorti de terre depuis de longues années et dont l’Académie Robert-Louis Dreyfus du Standard, inaugurée en 2007 sur les hauteurs de Liège, est toujours l’incontestable figure de proue malgré le passage des années.

Les plus ambitieux prédateurs wallons sont souvent dépourvus d’un nid à hauteur de leur projet.

C’est le paradoxe du football wallon. Un biotope dont les plus ambitieux prédateurs sont souvent dépourvus d’un nid à la hauteur de leur projet. Il y a bien le RAEC Mons, R pour Renaissance, qui tente de réveiller son glorieux passé et se rapproche d’une accession à la D2 amateurs dans les tribunes de son Tondreau, repère de ses années de D1, mais les Dragons souffrent de la concurrence locale des Francs Borains et servent de club satellite à l’Olympic. Autre ancienne enceinte de l’élite, le stade Leburton de Tubize regarde à nouveau vers le haut après de longues années de déliquescence depuis sa fusion avec le Stade Brainois (Braine-le-Comte), berceau de la famille Hazard. Tous ceux-là restent encore loin des sommets, mais nourrissent l’ambition d’équilibrer à moyen terme la balance nationale dans les divisions les plus hautes de Belgique. A la frontière du Brabant et du Hainaut, les Tubizo-Brainois font partie de ceux qui sont rapidement attendus à l’échelon national.

Quelques fragments d’ambition sur la vaste carte du football wallon. Parce que derrière Charleroi et le Standard, à côté des discrets et lointains Eupen et Virton, il semble y avoir une place sportive et médiatique à conquérir au cœur de la Wallonie. Embarqués dans la course à la montée vers la Challenger Pro League, deuxième division nationale, plusieurs clubs sont à l’affût. Hormis Visé, englué en milieu de tableau, tous les clubs wallons de Nationale 1 regardent goulûment vers le haut, alléchés par un championnat qui offre exceptionnellement trois places dans la division supérieure en raison de la dernière réforme du format de la compétition belge (seize équipes en D1 et seize en D2, plutôt que 18+12). La preuve par quatre.

L’appétit du Loup

Nom: Raal La Louvière

Fondation: 2017

Budget: 3 millions d’euros

Objectif: la D1 dans les cinq ans

En 2017, Salvatore Curaba, homme d’affaires local, vient dépoussiérer l’histoire verte et blanche en recréant un projet Raal qui se montre très ambitieux. Après le rachat du matricule 94, Curaba et son club gravissent rapidement les échelons pour arriver en début de saison en Nationale 1. Promue, la Raal construit néanmoins son équipe pour faire partie des trois premiers, synonyme de nouvelle montée, dans le monde pro cette fois.

Ce qui impressionne lorsqu’on s’arrête à la Wolves Academy, c’est la modernité et la taille du complexe où la digitalisation est un point central. Inaugurée il y a à peine un an, l’académie des Loups faisait partie des priorités lors de la (re)création du club en 2017 et est aujourd’hui l’un des complexes les plus à la pointe de Wallonie et de Belgique. Avec de telles installations, la formation de jeunes devient l’un des éléments centraux: «Nous aimerions commencer à sortir des jeunes d’ici quatre à cinq ans», annonce Salvatore Curaba.

Cette dimension du projet, couplée au futurisme des infrastructures, fait de la Raal un club atypique, en avance sur de nombreux points par rapport à ses concurrents. «Il faut toujours anticiper. Je suis sûr que nous sommes mieux structurés qu’une partie des clubs de D1», affirme ainsi le riche patron des Loups. Anomalie du paysage wallon, un stade est même en chantier, avec une demande de permis de bâtir officiellement introduite le 5 avril et l’espoir d’y voir des matchs se dérouler lors de la saison 2025-2026. De préférence, loin de la Nationale 1, pour un président qui confie viser une place parmi l’élite «d’ici quatre à cinq ans», tout en espérant que ses tribunes seront alors mieux garnies qu’actuellement, son club ne comptant que 350 abonnés et vivotant à une moyenne de 1 200 spectateurs par rencontre.

En coulisses, on dit de la Raal qu’elle est une entreprise moderne qui souffre encore de lacunes dans sa gestion sportive. Un bémol que le club s’attelle visiblement à corriger, puisque l’ancien attaquant et éphémère entraîneur adjoint d’Anderlecht, l’Argentin Nicolás Frutos, prendra bientôt en charge le pilotage sportif du projet louviérois. Sera-ce déjà dans l’une des deux divisions professionnelles du pays? Si la montée est un objectif, le président semble prêt à prendre son temps, histoire de ne pas brûler les étapes. Un homme de fondations.

Le réveil du vieux Liégeois

Nom: RFC Liège

Fondation: 1892

Budget: 2,5 millions d’euros

Objectif: se stabiliser dans le monde professionnel, puis la D1 à moyen terme

Quatrième matricule historique du pays, le plus ancien club wallon est repris en 2011 par Jean-Paul Lacombe après des années de galères financières. En Nationale 1 depuis la saison 2018-2019, le RFC Liège passe tout près de la montée la saison dernière échouant lors de l’ultime rencontre du tour final. Ce n’était visiblement que partie remise: bien installés à la deuxième place dans le sillage du Patro Eisden Maasmechelen, les Sang et Marine sont désormais presque assurés de retrouver l’antichambre de l’élite nationale.

Si l’évolution est criante sur le terrain, un coup d’œil aux alentours donne une toute autre sensation. Installé au complexe de Rocourt après plusieurs années sans stade, le RFC Liège doit améliorer ses infrastructures pour poursuivre sa croissance. Conforme pour la deuxième division, son stade serait jugé insuffisant pour accueillir des rencontres de D1. De quoi rendre capitale l’importance d’un projet de nouvelle enceinte, ou d’une refonte de l’actuelle, pour offrir à un public toujours nombreux et fidèle un cadre digne de son histoire. «Un meilleur centre d’entraînement est nécessaire afin de suivre la norme qui ne cesse de grandir en Belgique», confie le coach Gaëtan Englebert, ancien Diable Rouge et figure de proue du projet sportif principautaire. «Que ce soit pour notre équipe A, mais aussi pour nos jeunes qui nous quittent malheureusement de plus en plus tôt.» Convoités par les plus grosses écuries du pays, les talents sang et marine pourraient être plus facilement conservés en cas d’accession aux échelons professionnels, garantissant au club une place dans les championnats «élite» chez les jeunes.

Au point sportivement, même si le coach affirme déjà que le club «aura besoin de joueurs d’expérience qui pourront transmettre leur vécu» en cas de promotion, le RFC Liège s’est également affairé pour progresser en coulisses, confiant notamment le siège de directeur général au chevronné et rusé Pierre François, ancien DG du Standard et CEO de la Pro League qui maîtrise comme personne les règlements et leurs frontières. «Il connaît parfaitement le football belge et son fonctionnement, son arrivée aide le club dans son développement», assure Gaëtan Englebert au sujet de celui qui, avec l’émérite buteur français Jérémy Perbet, est peut-être le meilleur transfert liégeois dans la course à la remontée.

Le réseau de l’Olympic

Nom: Royal Olympic Club de Charleroi

Fondation: 1911

Budget: environ un million d’euros

Objectif: s’installer à l’échelon professionnel à moyen terme

Mohamed Dahmane aime les casquettes. S’il n’en porte évidemment pas pour fouler les pelouses de Nationale 1, où ses 41 printemps ne l’empêchent pas de flirter une fois de plus avec la barre des dix buts, l’ancien attaquant de Mons et du Club de Bruges est bien plus qu’un buteur pour les Dogues. A l’Olympic, Dahmane porte également le couvre-chef de directeur sportif et occupe le siège présidentiel. Beaucoup pour un seul homme. De quoi inciter le buteur à lier des partenariats de plus en plus prestigieux pour maintenir les ambitions au stade de la Neuville.

Il y a d’abord eu Sinan Feradov, rencontré en Turquie quand il occupait le poste de directeur sportif de Rizespor et affilié au projet carolo depuis quelques mois pour renforcer la structure des Dogues. Ensuite, c’est sur les rives du Bosphore que l’avenir olympien a pris une nouvelle dimension au début du mois de janvier dernier, lors d’une poignée de main symbolique avec Erden Timur, le vice-président d’un Galatasaray qui officialisait de la sorte un nouveau partenariat avec Mohamed Dahmane et son club.

Il faut dire qu’au fil de ses pérégrinations en crampons, l’attaquant a élargi un carnet d’adresses qui lui permet aujourd’hui de franchir quelques frontières en un coup de téléphone. Celle du nord de la France, par exemple, est une source prolifique de jeunes talents pour augmenter la qualité sportive du noyau des Dogues. Celles des divisions inférieures, une aubaine pour placer de jeunes talents pas encore prêts pour la Nationale 1 et les aguerrir à Mons, Tamines ou Monceau. Parce qu’à Montignies, siège des Carolos, l’éclosion des jeunes talents locaux a été placée au rang des priorités en début de saison, à l’heure de présenter le projet 2022-2025. «Le centre de formation est le cœur d’un club», avait alors confié Dahmane, qui envisage le lancement d’une deuxième équipe fanion, démarrée au plus bas échelon provincial ou propulsée plus haut par la reprise d’un matricule en faillite avec l’ambition, dans les deux cas, de l’installer dès que possible en D3 amateurs pour faciliter le passage entre espoirs et professionnalisme.

Le projet a néanmoins pris du plomb dans l’aile avec l’annonce faite par la Commission des Licences. Non seulement le précieux sésame pour accéder au niveau supérieur a été refusé, mais l’Olympic a également été jugé insuffisamment en règle pour se maintenir en Nationale 1. Si le club fera évidemment appel de la décision, elle le condamne actuellement à une relégation administrative.

Les Borains d’abord

Nom: Royal Francs Borains

Fondation: 1922 (2014 dans sa forme actuelle)

Budget: 1,1 million d’euros

Objectif: se stabiliser dans le monde pro

L’annonce surprend le Borinage, dont la figure de proue sportive est sacrée en D2 amateurs lors de la saison 2019-2020, écourtée par le Covid. Pour accompagner la montée en Nationale 1, c’est Georges-Louis Bouchez qui prend les rênes du club. Une manière comme une autre d’affirmer des ambitions. Le terrain les confirme l’été dernier quand, après une première année de transition conclue à la 13e place, le stade Robert Urbain accueille plusieurs têtes connues passées par l’élite belge, dont le buteur Teddy Chevalier.

Au cœur de la bataille pour la montée, le président des Francs Borains assure toutefois que l’urgence n’est pas de mise: «Le court terme, c’est atteindre la Challenger Pro League (NDLR: la deuxième division) avant 2025. Ensuite, il faut stabiliser notre modèle économique pour nous permettre d’aller plus haut.» En guise de source d’inspiration pour arriver à l’équilibre, le RFB lorgne inévitablement vers son grand voisin carolo dont l’homme fort, Mehdi Bayat, est passé maître dans l’art de trouver des bons joueurs à prix raisonnable puis de faire décoller leur valeur marchande. Un virage vers le trading qui semble être, à côté de l’intégration à un réseau multiclub, la seule forme de viabilité potentielle pour une équipe comme les Francs Borains.

L’exercice d’équilibriste se joue avec la volonté d’un ancrage régional, son président se targuant d’être à la tête d’un club qui a «l’identité de sa région». De là à investir massivement dans la formation des jeunes du cru, il y a un pas que Bouchez ne franchit qu’à moitié: «Il y a une place pour nos jeunes en équipe première. Par contre, le plan de former des jeunes et de les revendre, c’est pour les rêveurs. Pour en former un qui nous rapporte, il faut en former combien?»

Dans le Borinage, l’équilibre se trouve donc autour de quelques éléments chevronnés, amenés à encadrer de jeunes talents. Pour les dénicher, le club peut compter sur l’un de ses plus fervents supporters, l’agent de joueurs David Lasaracina. Au risque de faire grincer les dents d’une concurrence qui s’étonne de son rôle plutôt flou. «C’est un ami et c’est mon conseiller sportif, conteste Georges-Louis Bouchez. Il fait partie des gens avec qui je discute quand il faut recruter. Ses fonctions d’agent l’empêchent d’avoir un rôle officiel, mais c’est le premier supporter des Francs Borains.» Avoir de bons amis, c’est toujours précieux.

Par Robin Maroutaëff et Guillaume Gautier

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