© belgaimage

La RTBF va mettre en valeur le cyclisme féminin

La RTBF a prolongé sa collaboration avec ASO jusqu’en 2025. Elle continuera donc à diffuser un certain nombre d’épreuves (Tour de France, la Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège, Paris-Roubaix,…). La nouveauté, c’est l’augmentation du nombre de courses féminines.

La visibilité médiatique du sport féminin est variable. Elle est bien établie dans quelques disciplines (athlétisme, tennis,…), en cours de développement chez certaines (football,…) et faible dans d’autres. Le cyclisme est à classer dans cette 3e catégorie. Mais la situation est sur le point de changer.

La RTBF avait déjà tenté l’expérience (La Course by Le Tour de France,…) et, cette saison, elle va diffuser sept classiques mettant en scène les  » coureuses  » du peloton : le Grand Prix Samyn, les Trois Jours de Bruges-La Panne, Gand-Wevelgem, le Tour des Flandres, l’Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège.

 » Il y a de plus en plus de filles qui pratiquent le vélo « , pointe Laurent Bruwier.  » Cette programmation va augmenter la popularité de la discipline et donner encore plus de visibilité à des figures comme Alana Castrique, championne de Belgique en moins de 23 ans, et Cameron Vandenbroucke.  »

Kevin Paepen commentera les courses aux côtés de Ludivine Henrion, retraitée des pelotons.  » Ludivine connaît bien le milieu. J’aurais aimé commenter mais c’était impossible. Le but est de privilégier la même équipe. Or, je serai sur la moto lors de la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège.  »

Le cyclisme masculin est porté par des personnalités ( Remco Evenepoel, Philippe Gilbert,…) qui lui assurent sa popularité, même aux yeux des profanes. C’est moins le cas de son homologue féminin. Il faudra donc convaincre le public.

 » Je n’ai pas envie de rentrer dans le jeu des comparaisons car la majorité des coureuses ne sont pas professionnelles et ont un travail sur le côté. Mais les dames peuvent offrir davantage de spectacle. Je l’ai constaté à plusieurs reprises en travaillant sur des épreuves de cyclo-cross. Elles calculent moins : elles n’ont pas peur de tenter quelque chose, même si elles savent qu’elles risquent de payer cet effort. Oui, elles roulent moins vite mais ce n’est pas perceptible sur un écran de télé.  »

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire