© Getty Images

La Belgique ouvre une enquête sur les traitements de filtrage des eaux minérales

La Belgique a décidé d’ouvrir une enquête sur les traitements de filtrage des eaux minérales, suite au scandale qui touche la France.

Alors qu’un scandale éclate en France sur les traitements de filtrage pratiqués par de grands groupes comme Nestlé sur les eaux minérales, la Belgique a décidé à son tour d’ouvrir une enquête.

Nestlé possède en Belgique une usine d’embouteillage basée à Etalle (province de Luxembourg) qui commercialise la marque Valvert. Rien n’indique pour l’heure que cette usine soit concernée par les mêmes faits. « Nous avons demandé à l’Inspection économique de mener une enquête et de prendre les mesures nécessaires si des infractions étaient constatées », a indiqué le cabinet du vice-Premier ministre Pierre-Yves Dermagne.

L’Inspection économique coordonnera ses investigations avec l’Afsca et le SPF Santé publique. Testachats réclame également des investigations. « Nous allons demander une enquête à nos autorités compétentes. S’ils s’avèrent que ces pratiques illégales ont bien été menées par Nestlé, les consommateurs ont été trompés et ont payé une eau minérale qui n’était plus minérale« , a expliqué l’association de défense des consommateurs. 

En France, une enquête préliminaire a été ouverte après des révélations accusant Nestlé d’avoir eu recours à du charbon actif et des UV pour épurer l’eau, ce qui est interdit pour une eau minérale naturelle. Selon un rapport, 30% des marques françaises utiliseraient aussi des traitements non conformes aux réglementations.

En Suisse, Nestlé a reconnu avoir employé du charbon actif dans son usine d’Henniez, près de Lausanne. D’après le groupe suisse, ses « efforts d’adaptation » ont amené l’entreprise à mettre en place « des mesures de protection non conformes au cadre réglementaire pour les eaux minérales en Suisse ». Ces mesures ont « toujours eu pour but de garantir la sécurité alimentaire », a-t-il ajouté.

Contenu partenaire