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Réfugiés ukrainiens: 20% intégreraient la population de façon permanente, selon le Bureau du Plan

Le Bureau du Plan a indiqué que l’afflux de réfugiés ukrainiens aura peu d’impact sur la croissance démographique belge.

La Belgique accueillera environ 83.000 réfugiés ukrainiens pour l’ensemble de l’année 2022, a estimé ce jeudi le Bureau fédéral du Plan. Plus de 43.000 demandes de protection temporaire ont déjà été enregistrées depuis le début de la guerre. Malgré un impact exceptionnel cette année, le Bureau du Plan indique que la guerre ne devrait pas avoir de conséquences à long terme sur la croissance démographique belge.

En se basant sur différentes sources, l’organisme a calculé que 83.000 réfugiés ukrainiens, majoritairement des femmes et des enfants, arriveraient en Belgique en 2022. Le Bureau du Plan estime que 40% d’entre eux quitteront la Belgique en 2023 et encore la même proportion en 2024. Au final, seuls 20% intégreraient la population de manière permanente.

Niveau précédemment estimé

L’estimation de l’impact de l’afflux de réfugiés en provenance d’Ukraine a été réalisée en revoyant les dernières perspectives démographiques datant de février 2022. Le Bureau du Plan a donc revu la croissance démographique à la hausse et table désormais sur 133.000 habitants supplémentaires en 2022 contre 50.000 estimés précédemment.

Si l’hypothèse du départ de la majorité de ces réfugiés en 2023 et 2024 se confirme, la croissance démographique retrouvera son niveau estimé dans les prévisions précédentes en 2025. « Le conflit n’a donc pas d’impact sur la croissance démographique à plus long terme », souligne le Bureau du Plan en précisant que, même en considérant les deux autres scénarios imaginés en raison de l’imprévisibilité du conflit, « il n’y aurait pas de changement significatif à long terme sur la croissance démographique. »

Majorité en Flandre

Le Bureau du Plan constate également des disparités régionales quant à l’inscription des réfugiés et prévoit que, parmi les 83.000 réfugiés attendus, 20% s’installeraient à Bruxelles, 20% en Wallonie et 60% en Flandre contre respectivement 15, 28 et 57% actuellement.

Enfin, l’organisme précise que cette étude est réalisée dans un contexte très incertain et repose sur plusieurs hypothèses, ce qui implique que ces scénarios sont susceptibles de changer en fonction de la suite des événements.

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