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Les Belges voient plutôt d’un mauvais oeil la migration, sauf si elle est motivée par le travail

Les Belges voient plutôt d’un mauvais oeil la migration, sauf si elle est motivée par le travail, ressort-il d’une étude intitulée « A la recherche d’un consensus social sur la migration » menée par Randstad Research auprès de plus de 3.000 répondants.

De manière générale, le jugement porté sur l’immigration est plutôt négatif: 60% des personnes interrogées estiment que les migrants coûtent plus qu’ils ne rapportent. En revanche, lorsque la migration est motivée par le travail, elle suscite une opinion nettement plus positive. Si les migrants occupent un emploi et font dès lors moins appel à la sécurité sociale ou à l’aide sociale, les ressentiments et inquiétudes s’estompent fortement. La migration pour répondre aux pénuries sur le marché du travail est ainsi approuvée par 60% des répondants et à peine 12% n’y sont pas favorables.

   En outre, à peine 16% des personnes interrogées rejettent la migration pour cause de regroupement familial. Mais d’aucuns estiment que le regroupement familial devrait être soumis à des conditions (parcours d’intégration obligatoire, meilleure connaissance de la langue, avoir travaillé au moins quatre ans…).

   Enfin, 51% des personnes interrogées dans le cadre de l’étude de Ranstdad partagent l’opinion selon laquelle toute personne qui demande l’asile en Belgique et y a droit doit pouvoir rester dans le pays et être protégée. Seuls 17% ne sont pas de cet avis, « ce qui dénote un consensus encore relativement solide », observe le spécialiste des ressources humaines.

   Il ressort encore de l’enquête, selon Randstad, qu’il existerait en Belgique « un large consensus en faveur d’une approche plus sévère de la migration illégale. »

   « Les femmes, les diplômés du supérieur, les jeunes et les francophones sont globalement plus positifs ou moins négatifs à l’égard de la migration. Ceux qui portent un regard plus pessimiste sur le monde et n’entrevoient pas d’évolution positive dans leur avenir ni celui de la société, considèrent la migration d’un œil plus négatif », observe encore Randstad.

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