Pouvoir d’achat: DéFI propose un bouclier social à 1.500 euros par mois

Le Vif

Pour lutter contre la précarité, DéFI propose la mise en place d’un bouclier social fixé à 1.500 euros par mois.

« Nous ne croyons pas à un chèque inconditionnel pour tout le monde, même à ceux qui n’en ont pas besoin. Nous croyons plus en une sorte de bouclier social qui garantisse que personne n’ait moins de 1.500 euros par mois pour vivre », a développé le président du parti François De Smet sur le plateau de l’émission ‘Jeudi en prime’ sur la RTBF.

Ce bouclier social serait assuré à tous, de 18 ans jusqu’à l’âge de la retraite et remplacerait un certain nombre d’allocations existantes comme le chômage. L’État ajouterait la différence si les revenus n’atteignent pas les 1.500 euros.

Grande réforme fiscale

Pour financer ce mécanisme, DéFI envisage de le coupler avec une grande réforme fiscale qui diminuerait les charges sur le travail via une exonération d’une première tranche d’impôts fixée au seuil de pauvreté, soit 1.287 euros par mois. À l’inverse, le parti amarante supprimerait les niches fiscales (voiture salaire, éco-chèques, tickets restaurants par exemple) et opérerait une taxation plus forte des fruits du patrimoine.

L’indexation des salaires maintenue

François De Smet s’est aussi dit favorable au maintien du mécanisme d’indexation des salaires, tout en l’adaptant avec par exemple une prise en compte plus importante des prix de l’énergie.

Depuis quelques semaines, les partis développent différentes propositions en vue d’améliorer le pouvoir d’achat. Ecolo a ainsi proposé un « capital universel de solidarité », une enveloppe de 30.000 euros qui serait accordée à chaque jeune à ses 25 ans en guise de socle de départ dans la vie.

Le président du PS Paul Magnette défend pour sa part l’idée d’un revenu de base pour les jeunes de 18-25 ans. La proposition du président du MR Georges-Louis Bouchez – un « capital jeunesse » de 25.000 euros pour les 18-25 ans – se rapproche davantage de celle d’Ecolo, mais est conditionnée à un projet d’étude, d’acquisition d’un premier bien ou de lancement d’une activité commerciale. Les Engagés défendent eux un revenu mensuel de participation de 600 euros pour chaque citoyen de plus de 18 ans.

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