L’épidémie d’oreillons devrait reculer parmi les étudiants francophones

(Belga) De nouveaux cas d’oreillons ont été détectés jeudi, notamment à l’ULB, mais l’épidémie devrait perdre du terrain, selon la Cellule d’inspection d’hygiène de la Communauté française. Un peu plus de 250 cas ont été recensés jusqu’à présent « mais les vacances de Pâques devraient enrayer la progression du virus », indique le docteur Carole Schirvel, médecin-inspecteur. C’est notamment le taux de couverture du vaccin qui pose problème.

Une épidémie d’oreillons a vu le jour en Flandre il y a plusieurs mois. Après s’être répandue parmi les étudiants des universités de Gand, Louvain et Anvers, la maladie a traversé la frontière linguistique pour toucher les étudiants de Liège d’abord, probablement lors des célébrations de la fête estudiantine de la Saint-Torè le 19 mars, avant ceux de l’ULB et de l’UCL, notamment. « Nous avons enregistré un peu plus de 250 cas jusqu’à présent mais il est probable qu’il y ait certains doublons », indique le docteur Schirvel. Elle estime cependant que les vacances de Pâques ont probablement mis un frein à la propagation de la maladie, qui a un temps d’incubation de trois semaines. Pour expliquer cette propagation soudaine de la maladie parmi de jeunes adultes, le médecin avance notamment le taux de couverture insuffisant de la vaccination contre la maladie en Fédération Wallonie Bruxelles (FWB). « Le taux de couverture devrait être de 95%, or il n’est que de 75% en FWB », explique-t-elle. Le vaccin RRO (rougeole-rubéole-oreillons) doit être pris une première fois à l’âge de douze mois et une seconde à l’âge de douze ans. De plus, il est gratuit jusque 18 ans en FWB. « Il ne faut cependant pas dramatiser. La maladie va s’éteindre d’elle-même », conclut le docteur Schirvel. (Belga)

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