Koen Pelleriaux
Koen Pelleriaux © Belga

L’enseignement officiel flamand favorable aux nouveaux rythmes scolaires francophones

L’enseignement officiel flamand GO! (Gemeenschaponderwijs) annonce qu’il est favorable à l’alignement des rythmes scolaires sur ceux pratiqués en Fédération Wallonie-Bruxelles depuis un an.

L’enseignement officiel flamand GO! (Gemeenschaponderwijs) est favorable à l’alignement des rythmes scolaires sur ceux pratiqués en Fédération Wallonie-Bruxelles depuis un an.

Selon Koen Pelleriaux, administrateur délégué de GO!, il existe aujourd’hui suffisamment de preuves scientifiques démontrant les avantages de vacances d’été plus courtes pour adapter les rythmes scolaires en Flandre également. Des vacances plus courtes permettent ainsi de réduire les pertes d’apprentissage auprès des jeunes, tout en leur offrant la possibilité d’avoir suffisamment de temps pour se reposer.

Alors que les petits francophones ont déjà repris l’école depuis lundi, les écoles flamandes ne rouvriront, elles, leurs portes que ce vendredi 1er septembre.

Depuis un an, les vacances d’été en Wallonie et à Bruxelles sont ramenées à sept semaines, tandis que les vacances de Toussaint et de Carnaval ont été portées à deux semaines. Les élèves francophones alternent ainsi tout au long de l’année des périodes de sept semaines de cours avec deux semaines de vacances.

L’enseignement officiel flamand aimerait adopter ce calendrier. « Neuf semaines de grandes vacances l’été, c’est long. Nous préfèrerions avoir sept semaines », assure M. Pelleriaux. « Les études scientifiques montrent clairement que des pertes d’apprentissage après de longues périodes et cette perte d’apprentissage n’est pas linéaire. »

Le ministre flamand de l’Enseignement Ben Weyts (N-VA) est toutefois opposé à un changement du calendrier scolaire, le conseil flamand de l’enseignement (Vlor) et le conseil socio-économique de Flandre (SERV) ayant remis des avis défavorables.

« Tout le monde est d’accord pour dire qu’il y a des pertes d’apprentissage durant les vacances, mais la question est de savoir quand cela se produit », objecte M. Weyts. « Je n’exclus rien pour l’avenir, mais avant de changer quoi que ce soit, il faut des preuves scientifiques. »

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