De Gucht défend la proposition d’Olli Rehn de faire contribuer les gros épargnants

(Belga) Le commissaire libéral européen Karel De Gucht défend la proposition de son collègue Olli Rehn de faire contribuer les gros épargnants au sauvetage des banques en difficulté. Pour lui, la mesure ne serait pas valable dans tous les cas de figure et la meilleure garantie contre une banqueroute est une meilleure surveillance des banques sous contrôle européen.

Interrogé par la VRT lors de l’émission De Ochtend (Radio 1), Karel De Gucht a rappelé que les comptes d’épargne étaient garantis à hauteur de 100.000 euros, ce qui signifie que les sommes plus élevées ne le sont pas. Lors d’une interview à une chaîne de télévision de son pays, le commissaire finlandais Olli Rehn a annoncé que la prochaine directive bancaire prévoyait une responsabilité d’un investisseur et en dernier recours des gros déposants, dans le cas d’une restructuration bancaire ou d’un démantèlement. Cette suggestion va dans le sens des déclarations du président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem qui, dans le cadre du sauvetage de Chypre, avait vu dans le cas de cette île un modèle pour des situations du même type à l’avenir. Dans la classe politique flamande, elle a fait l’objet de critiques de la part du président du sp.a Bruno Tobback, et du sénateur Open-VLD Rik Daems. Karel De Gucht (Open VLD) est moins sévère que son co-religionnaire. Il souligne que la proposition d’Olli Rehn ne constitue pas une règle générale et que la situation à Chypre, où les gros épargnants ont été touchés, constituait un cas à part dans la mesure où de nombreux oligarches russes y avaient investi des sommes importantes. Pour Karel De Gucht, il faut donc examiner la situation au cas par cas et vérifier si la banque en difficulté est une banque systémique ou non. (Belga)

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