Combien doit-on épargner pour avoir une pension suffisante? Conseils pratiques

Le Vif

Les pensions sont au coeur d’une grande agitation politique. Mais savez-vous combien vous devez épargner pour joindre les deux bouts après la retraite? Et ce qu’il faut faire pour y parvenir? Ewald Pironet, journaliste chez Knack, et Michaël Van Droogenbroeck, journaliste à la VRT, ont sorti leur calculatrice et vous donnent quelques conseils pratiques.

Commençons par un constat qui fait mal: la pension légale d’un salarié ayant un salaire moyen s’élève à environ la moitié du dernier salaire perçu. Autant le dire tout de suite, cela représente une grosse baisse de revenus. Si vous n’avez pas constitué d’épargne en amont, il vous sera très difficile de maintenir votre niveau de vie une fois à la retraite. C’est pour cette raison qu’il n’est jamais trop tôt pour commencer à penser à l’avenir.

D’autant plus que la période qui suit votre retraite peut s’étendre sur plusieurs années. L’espérance de vie est de 80 ans pour les hommes et de 84 ans pour les femmes. L’âge moyen actuel de la retraite étant de 61,5 ans, vous devriez donc vivre de votre pension durant plus de vingt ans. Les recherches montrent que sept actifs sur dix s’attendent à n’avoir besoin de 1811 euros par personne et par mois pour leurs vieux jours. Problème, la pension nette moyenne est de 1200 euros. Vous aurez donc besoin de 600 euros supplémentaires par mois. Pour vingt ans, cela représente environ 150 000 euros. Mais supposons que vous viviez jusqu’à 100 ans, ce qui n’est pas impossible, alors il faudra compter 300 000 euros.

D’autres calculs nous indiquent que si vous souhaitez garder plus ou moins le même niveau de vie après votre pension vous devez avoir mis de côté environ 85 salaires mensuels nets (environ sept salaires annuels), comme complément à votre pension légale (le « premier pilier »). Ce pot d’épargne peut se composer d’un plan de pension complémentaire (deuxième pilier), d’une épargne-pension (troisième pilier) et de toutes les autres formes possibles d’épargne et d’investissement (quatrième pilier), mais ne comprend pas la propriété d’une maison (cinquième pilier de la pension).

Passage en revue des différents piliers

Premier pilier : pension légale

La pension légale que l’État vous garantit est financée en Belgique selon un système de répartition: toute personne qui travaille aujourd’hui cède une partie de son salaire qui est ensuite redistribuée aux retraités d’aujourd’hui. En d’autres termes, une partie de votre salaire est affectée à la pension de vos (grands-)parents. Votre propre pension légale provient donc des salaires de vos (petits-)enfants.

La conséquence est que notre système de pension légale est fortement dépendant de la démographie. Si le nombre de retraités augmente (par exemple parce qu’ils vivent plus longtemps ou cessent de travailler plus tôt) et que le nombre d’actifs diminue (par exemple parce que moins d’enfants sont nés au cours des dernières décennies), cela pose problème, car les cotisations des travailleurs ne suffisent plus à assurer une pension légale correcte au groupe de plus en plus grand de retraités. C’est le cas dans notre pays, et cela constitue l’un des défis majeurs du vieillissement de notre population.

« En tant que travailleur »

La base de notre système de pension légale est simple. Aujourd’hui, l’âge légal de la retraite est de 65 ans. En tant que travailleur, vous avez droit à une pension complète après une carrière de 45 ans (l’âge n’a pas d’importance). La précision « en tant que travailleur » n’est pas fortuite, car les fonctionnaires atteignent souvent, eux, la pension complète après 36, 37,5 ou 41,25 ans. Si, à 65 ans, vous avez une carrière de 41 ans (par exemple parce que vous avez étudié plus longtemps), vous recevrez, en tant que salarié, 41/45e du montant que vous auriez reçu après une carrière de 45 ans. La règle générale est que vous perdez 2 % pour chaque année où vous avez travaillé moins. Ainsi, une carrière de 40 ans signifie que vous perdez environ 10 % de la totalité de votre pension.

Si vous êtes dans la première moitié de votre vie, tout cela peut sembler très lointain. Pourtant certaines décisions que vous prenez à un jeune âge peuvent avoir des conséquences majeures pour votre retraite ultérieure. Par exemple, il existe de grandes différences entre les systèmes de pension des fonctionnaires, des indépendants et des contractuels. Chaque système a ses propres règles et aussi son propre mode de calcul de la pension. Ce qui complique sérieusement les choses.

Depuis le début de l’année 2021, la pension légale minimale garantie brute que vous percevrez sur la base de votre propre carrière complète est de 1326 euros pour les salariés et les indépendants, et de 1417 euros pour les fonctionnaires. Il est prévu de porter progressivement ces montants à 1.500 euros bruts d’ici 2024 pour une carrière de 45 ans. Il existe également des montants maximaux pour la pension. Pour les fonctionnaires, il s’élève à 6802 euros bruts, pour les salariés et les indépendants qui ont une carrière de 45 ans, il s’élève respectivement à 2568 euros et 1563 euros bruts. Sur le site web mypension.be, vous pouvez déterminer la date de votre retraite anticipée et légale, ainsi que le montant de votre pension.

Sur u003ca href=u0022https://www.mypension.be/fru0022 target=u0022_blanku0022u003emypension.beu003c/au003e, vous pouvez déterminer la date de votre retraite anticipée et légale, ainsi que le montant de votre pension.

Deuxième pilier : pension complémentaire

La pension complémentaire offre un pécule supplémentaire. Contrairement à la pension légale, on applique ici le principe de la capitalisation ou de la croissance de fonds propres: la somme d’argent est constituée par les versements de l’employeur et/ou du salarié. Les salariés, les indépendants et les contractants du service public peuvent bénéficier de cette pension complémentaire. Seuls les fonctionnaires statutaires n’y ont pas droit, mais c’est parce que leur pension de statutaire est beaucoup plus élevée. Le gouvernement soutient la pension complémentaire par des mesures fiscales favorables. Les cotisations bénéficient d’une réduction d’impôt de 30 % et sont financièrement intéressantes tant pour l’employeur que pour le salarié. Environ 78 % de la population active totale bénéficie d’une assurance groupe. Cette prestation extra-légale est très populaire et on estime à 3,7 millions le nombre de personnes bénéficiant d’un régime de pension complémentaire dans notre pays.

Versée à quelle moment?

L’argent de la pension complémentaire est généralement confié à une compagnie d’assurance, la fameuse assurance groupe. Votre argent peut alors être investi dans un produit d’assurance, un produit Tak21, dont le rendement est garanti et dépend du taux d’intérêt du marché. Aujourd’hui, ce taux d’intérêt est proche de zéro pour cent, il ne rapporte donc pas grand-chose. Mais vous percevez aussi une partie des bénéfices de l’assureur, et la valeur de ceux-ci dépend du rendement de son portefeuille d’investissements. Votre argent peut également être investi dans un produit Branch23, auquel cas votre rendement n’est pas garanti, car il est lié à un ou plusieurs fonds d’investissement. Parmi les fonds Tak23, vous trouverez toutes les variantes, avec par exemple beaucoup ou peu d’actions et donc plus ou moins de risque. Le risque avec Branch23 est plus grand qu’avec Branch21, mais votre rendement est, en moyenne, plus élevé.

En principe, la pension complémentaire n’est versée que le jour où vous prenez votre retraite (qui peut être anticipée). Le « pot » pension moyen d’une personne disposant d’un plan de pension, âgée de 55 à 64 ans et donc proche de l’âge de la retraite, est d’environ 55 000 euros. Il s’agit là d’une moyenne. Certains ont plus, d’autres moins. Vous pouvez connaître le montant de votre pension complémentaire sur mypension.be.

Attention, ce montant est brut. Il faudra donc encore prélever une cotisation de maladie et d’invalidité de 3,55 % (cotisation INAMI) et une cotisation de solidarité comprise entre 0 et 2 %, selon le montant et le précompte professionnel qui dépend de l’âge auquel vous percevez la pension complémentaire. Si vous avez moins de 65 ans au moment de votre pension, vous payez 16,5 % d’impôt (plus l’impôt communal), et 10 % (plus l’impôt communal) si vous avez 65 ans.

Troisième pilier : l’épargne-pension

Depuis 1987, vous pouvez également épargner pour votre retraite sur une base volontaire et individuelle. Le gouvernement offre des incitants en vous accordant une réduction d’impôts. Les salariés, les indépendants et les fonctionnaires peuvent tous contracter une épargne-pension. On estime que plus de 3 millions de Belges y ont souscrit.

À partir de 18 ans et jusqu’à l’année de vos 64 ans, vous pouvez épargner pour votre retraite par l’intermédiaire d’une banque ou d’une compagnie d’assurance si vous avez des revenus (la réduction d’impôt s’effectuant sur ces revenus). Cette réduction dépend du montant que vous déposez chaque année sur cette épargne. Depuis 2018, il existe deux possibilités : soit vous déposez un maximum de 990 euros et vous bénéficiez alors d’une réduction d’impôt de 30 % (donc un maximum de 297 euros). Soit vous déposez plus de 990 euros et jusqu’à maximum 1270 euros, auquel cas vous bénéficiez d’un avantage fiscal de 25 pour cent (soit un maximum de 317,5 euros). Il s’agit cependant là des montants pour l’année de revenus 2020 et ils peuvent changer chaque année.

Est-il plus intéressant d’épargner 990 euros ou 1270 euros ? Le rendement est légèrement supérieur avec 990 €, mais si vous épargnez 1 270 €, vous vous constituez naturellement un pot d’épargne plus important. Bon à savoir : si vous comptez déposer sur votre épargne pension plus de 990 euros, optez directement pour un montant de plus de 1188 euros. Pourquoi ? Si vous déposez 990 euros, votre réduction d’impôt est de 30 %, soit 297 euros. Si vous déposez 1 000 euros, votre réduction d’impôt est de 25 %, soit 250 euros – vous bénéficiez donc d’un avantage moindre que si vous déposez 990 euros. Ce n’est que si vous déposez 1188 euros ou plus que votre réduction d’impôt s’élèvera à plus de 297 euros.

Deux formules

En principe, vous avez le choix entre deux formules d’épargne-pension. La moitié des épargnants le font via un fonds d’épargne-pension, l’autre moitié via une assurance-pension. Avec un fonds d’épargne-pension, vous placez votre argent dans un fonds d’investissement qui investit dans un panier d’actions et d’obligations. Vous avez des fonds différents qui prennent plus ou moins de risques. Le rendement est toujours incertain et vous pouvez même subir une perte. Guide-épargne.be compare les rendements des fonds d’épargne-pension, mais il s’agit bien entendu des performances passées et ne donne aucune garantie pour l’avenir.

Si vous optez pour une épargne-pension, vous choisirez généralement un produit de la branche 21, qui vous garantit un taux d’intérêt d’au moins zéro pour cent ainsi qu’une participation aux bénéfices. Vous pouvez également opter pour un fonds Branch23, un produit d’assurance lié à un ou plusieurs fonds de placement. Il n’y a pas d’intérêt garanti, le rendement dépend de la performance de ces fonds d’investissement et, là aussi, vous pouvez subir des pertes. Une comparaison des assurances épargne de la Branche 21 et de la Branche 23 est également disponible sur guide-épargne.be.

De manière générale, on estime que l’on peut prendre plus de risques lorsqu’on est jeune, car on dispose alors de nombreuses années pour se refaire en cas de pertes. À l’approche de l’âge de la retraite, on optera par contre logiquement pour des investissements moins risqués.

Coûts d’entrée et impôt au retrait

Il y a un autre élément important à prendre en compte : les coûts. Avec un fonds d’épargne-pension, il y a des coûts d’entrée qui peuvent se situer entre 0 et 3 pour cent. À cela s’ajoutent des coûts annuels, tels que les frais de gestion, qui représentent entre 1 et 1,8 %. Avec l’assurance pension, les coûts d’entrée peuvent varier de 0 à 6,5 %. Ces pourcentages peuvent sembler minimes, mais ils grugent le rendement. Vous devez donc vraiment en tenir compte lorsque vous faites votre choix. Outre les coûts, il y a aussi l’impôt final : lorsque vous atteindrez l’âge de 60 ans, vous devrez payer un impôt de 8 %.

Du coup, est-il vraiment très intéressant d’épargner pour sa retraite ? Il y a une règle d’or : plus vous commencez tôt, mieux c’est. Voici un exemple chiffré pour l’illustrer. Disons que vous commencez à épargner pour votre retraite à partir de l’âge de 25 ans jusqu’à l’âge de 65 ans. Supposons que vous puissiez déposer 1 000 euros chaque année. Vous cumulez quarante fois 1000 euros, cela fait 40 000 euros. Si vous commencez à 35 ans, vous épargnerez pendant trente ans et cela fera 30 000 euros. Si vous commencez à 45 ans, vous accumulerez 20 000 euros.

Bien sûr, vous devez inclure le rendement. Nous supposons un rendement réel annuel de 2 % (pour tenir compte de l’inflation). Après 40 ans, vous aurez collecté 61 610 euros, après 30 ans 41 379 euros et après 20 ans 24 783 euros. À votre 60e anniversaire, vous devrez payer un impôt de 8 %, après quoi vous disposerez d’une épargne de respectivement 56 700, 38 000 ou 22 800 euros.

Supposons maintenant que vous viviez encore 20 ans (240 mois) après la retraite, alors une personne qui a épargné pour sa retraite pendant 40 ans disposera d’environ 240 euros supplémentaires chaque mois pendant 20 ans. Une personne qui a épargné pendant 30 ans aura 160 euros de plus par mois, et une personne qui a épargné pendant 20 ans aura 95 euros de plus par mois. Ce sont des calculs rapides, avec quelques incertitudes liées aux rendements, l’inflation et l’espérance de vie, mais cela donne un ordre d’idée. Si vous voulez savoir à combien s’élève ou s’élèvera votre épargne-pension, l’institution financière où vous épargnez pour votre retraite peut vous le dire.

L’épargne-pension reste un bon moyen de se constituer un capital supplémentaire pour la retraite.

Abattement fiscal

En bonus, il y a aussi le bel abattement fiscal de 25 ou 30 % pendant toutes ces années où vous épargnez pour la retraite. Mais, dans le calcul, on oublie souvent les frais assez élevés demandés par l’institution financière où vous épargnez pour la retraite. Une grande partie du bénéfice que l’épargnant retire de l’allégement fiscal est consacrée aux frais facturés par la banque ou la compagnie d’assurance. Certains appellent donc l’épargne-pension « une subvention pour les institutions financières ».

Pour s’en rendre compte, on peut faire une simple comparaison. Que se passerait-il si vous investissiez de manière tout aussi régulière l’argent que vous placez chaque année dans votre épargne-pension d’une autre manière ? Par exemple, dans un tracker, qui dans le jargon boursier est instrument de placement dont l’objectif est de reproduire la performance d’un indice boursier, d’un panier d’actions, d’obligations ou de devises ou une matière première par exemple. Les coûts des trackers sont faibles par rapport à l’épargne-pension. Et à rendement égal, votre investissement via un tracker rapporte plus que votre épargne pension. Bien sûr, pour investir dans les trackers, il faut avoir un certain intérêt financier et des connaissances. Et vous devez systématiquement placer chaque année de l’argent dans un tracker. Cela demande de la discipline. Ce n’est pas le cas de l’épargne-pension qui vous est présenté gentiment par l’institution financière et dont les dépôts sont effectués automatiquement, contre, c’est vrai des frais élevés. Néanmoins, si les investissements dans des produits tels que les trackers ne vous conviennent pas, l’épargne-pension reste un bon moyen de se constituer un capital supplémentaire pour la retraite.

Quatrième, cinquième et sixième piliers : investir, vivre et travailler

Outre la pension légale, la pension complémentaire et l’épargne-pension, il existe d’autres piliers de la pension. Vous pouvez par exemple placer de l’argent sur votre propre compte d’épargne, ou investir dans des actions, des obligations, des fonds de placement, etc. C’est le « quatrième pilier des pensions ». Chaque formule d’investissement a ses propres avantages et inconvénients, avec plus ou moins de risques et plus ou moins de frais. Le « cinquième pilier de la pension » est son bien lorsqu’on est propriétaire. Si vous avez eu la chance d’acheter une maison, l’hypothèque sera peut-être remboursée au moment où vous prendrez votre retraite, et vous n’aurez pas à payer de loyer. Et lorsqu’on est retraité, cela peut faire une réelle différence. De plus, votre maison vaut une fortune. Si, plus tard, vous voulez vivre dans une maison plus petite ou si vous voulez rester dans un centre de soins résidentiels, vous pouvez vendre votre maison et recevoir une belle somme. Mais trop compter sur sa maison pour vivre sa pension comme un prince n’est pas une bonne idée. Selon la Banque nationale, l’immobilier dans notre pays est surévalué de 13,5 % et rien ne dit que votre maison atteindra plus tard le prix proposé aujourd’hui.

Enfin, on évoque de plus en plus un « sixième pilier de la pension ». Ce sont les pensionnés qui continuent à se faire un peu d’argent après leur retraite. Aujourd’hui, à 65 ans, vous pouvez gagner autant que vous le souhaitez et quand même recevoir une pension. C’est aussi le cas après une carrière de 45 ans. Si vous ne remplissez pas ces conditions, vos gains supplémentaires sont plafonnés. Autre bonne chose à savoir: l’emploi que vous exercez après votre retraite ne viendra pas gonfler votre pension.

Pas sans importance

Une dernière chose. Les pensions légales dans notre pays sont faibles et il y a un problème de financement. En outre, il est question d’aligner les régimes de pension des salariés, des fonctionnaires et des indépendants. Il est donc tout à fait possible qu’à l’avenir, certaines choses changent concernant la pension légale. Les autres piliers de la pension peuvent également changer. L’actuelle ministre des Pensions Karine Lalieux (PS) a déjà indiqué qu’elle préférerait supprimer progressivement les avantages fiscaux pour les pensions complémentaires et l’épargne-pension. L’imposition de l’épargne et des investissements personnels est également une possibilité dans le cadre d’un nouvel impôt sur la fortune. Mais que cela ne vous empêche surtout pas de penser à plus tard.

10 LEÇONS POUR VOS VIEUX JOURS

1. La pension légale peut être décevante sur le plan financier. C’est pourquoi vous devez réfléchir en temps utile à la manière dont vous allez compléter la pension légale.

2. Il existe de grandes différences entre les régimes de retraite pour les fonctionnaires, les salariés et les indépendants.

3. Le calcul de la pension légale est très compliqué, mais sur mypension.be vous pouvez faire une idée de ce à quoi vous attendre.

4. Vous pouvez compléter votre pension légale par une pension complémentaire. Ce système est généralement mis en place par votre employeur, mais rien ne vous empêche de le faire vous-même.

5. Il existe de nombreuses formules de pension complémentaire, avec plus ou moins de risques et les rendements qui vont de pairs.

6. Vous pouvez également épargner pour votre retraite via une institution financière. Cette démarche est encouragée par des avantages fiscaux, mais il ne faut pas perdre de vue les coûts.

7. La banque ou la compagnie d’assurance à laquelle vous faites appel pour votre épargne-pension peut vous informer sur les rendements de votre épargne-pension.

8. Bien sûr, vous pouvez aussi économiser, investir pour plus tard. Une maison individuelle est considérée comme un élément important de ce processus.

9. De plus en plus de retraités continuent à travailler après la retraite, parfois par nécessité financière.

10. Les pensions sont très compliquées et les exceptions sont innombrables. Une réforme majeure des pensions est envisagée depuis un certain temps et nous attendons toujours de voir quelle direction elle prendra.

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