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Bart De Wever et la fin de la Belgique en 2035

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

« Je suis un des 65 % de Flamands qui trouvent que la N-VA doit rentrer au gouvernement en 2014. » « Je ne suis pas le diable incarné. » « Je me sens parfois comme un homme qui doit traverser à la nage une rivière de piranhas. » « J’arrêterais plutôt la politique que changer mon message ou mon idéologie. » « Cela me pèse d’être à nouveau démonisé. » « Le 21 décembre 2035 serait une belle journée pour la fin de la Belgique et l’indépendance de la Flandre. J’aurai alors 65 ans et j’organiserai une grande fête pour ma pension. »…

Ces citations émanent d’un homme, sans doute le plus fascinant, mystérieux et inquiétant personnage de la politique belge : Bart De Wever. La lecture des 1001 citations reprises dans un livre publié en néerlandais (1) illustre à merveille combien De Wever est « un phénomène complexe » et « une figure de style », comme le décrit le politologue Carl Devos en guise de préface. « Intelligent et rusé, écrit-il. Idéologue et pragmatique. Intellectuel et tribun. Nationaliste et conservateur méritocratique. Drôle et beaucoup trop sérieux. »

(1) Bart De Wever. Ik ben (niet) staatsgevaarlijk, 1001 citations collectées par Karel Cambien, ed. Van Halewijk, 320 pp, 22,95 euros.

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