Alcoolémie: pourquoi vous ne pourrez plus attendre 15 minutes avant de souffler

Le vice-premier ministre et ministre de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo) a proposé aux régions de modifier la procédure actuelle d’alcootest.

Les contrôles d’alcoolémie dans la circulation seront bientôt effectués plus rapidement et plus efficacement. La possibilité de demander un délai d’attente de 15 minutes sera supprimée et le volume minimal d’air expiré sera réduit.

Avec les excès de vitesse et l’utilisation du téléphone portable au volant, l’alcool est l’un des trois plus grands « tueurs » de la circulation, selon Gilkinet. Douze accidents impliquant un conducteur sous l’influence de l’alcool se produisent chaque jour, et 115 vies pourraient être sauvées chaque année si aucun automobiliste ne conduisait encore sous l’influence de l’alcool.

Alcoolémie: des mesures qui devraient entrer en vigueur l’hiver prochain

Pour renforcer les contrôles, le ministre veut maintenant simplifier les procédures de dépistage de l’alcoolémie. Tout d’abord, le temps d’attente de 15 minutes sera supprimé. Cette mesure était possible pour compenser l’effet d’un verre d’alcool bu dans la bouche, mais les équipements modernes peuvent détecter et neutraliser cet effet automatiquement.

   Deuxièmement, les automobilistes ne devront plus expirer que 1,2 litre d’air dans l’éthylotest, au lieu de 1,9 litre. Auparavant, ceux qui n’atteignaient pas le volume requis de 1,9 litre devaient subir une prise de sang, une procédure qui prenait beaucoup de temps.

Le ministre de la Mobilité rappelle que le contrôle proprement dit continuera à se dérouler en deux étapes – un test et, si nécessaire, une analyse pour déterminer le taux d’alcool exact – mais que rien ne changera pour les forces de police sur le terrain, si ce n’est qu’elles pourront effectuer davantage de contrôles par heure. « Il n’y a donc pas de charge de travail ni d’investissement supplémentaire, puisque les appareils sont réglés automatiquement lors des contrôles périodiques.

   Gilkinet a soumis la mesure aux régions et espère qu’elle pourra entrer en vigueur d’ici la campagne d’hiver. Elle s’inscrit dans la volonté de contrôler un conducteur sur trois, conformément au plan fédéral de sécurité routière.

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