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Coronavirus: l’OMS élève la menace internationale à « très élevée »

Le Vif

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé vendredi avoir porté à « très élevé », son dégré le plus haut, le niveau de menace liée au nouveau coronavirus, qui a contaminé quelque 79.000 personnes en Chine et plus de 5.000 dans le reste du monde.

« L’augmentation continue du nombre de cas, et le nombre de pays touchés ces derniers jours sont clairement préoccupants », a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse.

« Nos épidémiologistes ont suivi ces développements en permanence et nous avons maintenant augmenté notre évaluation du risque de propagation et du risque d’impact du Covid-19 à un niveau très élevé au niveau mondial », son niveau le plus haut, a-t-il ajouté.

Il a également indiqué que plus de 20 vaccins sont en cours de développement dans le monde et plusieurs produits thérapeutiques sont en cours d’essais cliniques. Les premiers résultats sont attendus dans « quelques semaines », a-t-il détaillé.

Si la Chine était jusqu’à peu l’unique foyer mondial de coronavirus, le risque s’est démultiplié avec l’émergence de nouveaux pays-sources comme la Corée du Sud, l’Iran et l’Italie. Une cinquantaine de pays sont désormais touchés, selon l’OMS.

La clé: briser les chaînes de transmission

En Chine, d’où est partie l’épidémie fin décembre, le virus a tué 2.791 personnes. Dans le reste du monde, 67 personnes en sont décédées, selon l’agence spécialisée de l’ONU.

« Ce que nous voyons actuellement, ce sont des épidémies liées au Covid-19 dans plusieurs pays, mais la plupart des cas peuvent encore être attribués à des contacts connus ou à des groupes de cas », a relevé le patron de l’OMS.

« La clé pour contenir ce coronavirus est de briser les chaînes de transmission », a-t-il dit.

Bien que l’OMS ait élevé le niveau de la menace à l’international, l’organisation ne considère pas qu’il s’agisse d’une pandémie.

Une pandémie est une situation dans laquelle « tous les citoyens sont exposés », ce qui n’est pas le cas actuellement, a expliqué aux journalistes le directeur des programmes d’urgence de l’OMS, le Dr. Michael Ryan.

« S’il s’agissait d’une épidémie de grippe, nous aurions parlé de pandémie », mais dans le cas du nouveau coronavirus, « nous avons constaté qu’avec des mesures d’endiguement, le cours de l’épidémie peut être arrêté de manière significative », a-t-il dit.

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