La Belgique va mieux protéger les travailleurs contre les lésions du dos, une première en Europe

Une législation entre en vigueur en Belgique pour protéger les travailleurs contre les lésions du dos. Voici ce que cela implique pour les employeurs.

Une disposition entre en vigueur samedi pour mieux protéger les travailleurs contre les troubles musculo-squelettiques, indique le cabinet du ministre de l’Économie et du Travail Pierre-Yves Dermagne (PS). La Belgique est le premier pays européen à se doter d’une législation spécifique en la matière.

Outre les problèmes mentaux, les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont les problèmes de santé liés au travail les plus courants dans notre pays. Les travailleurs souffrent principalement de douleurs au dos, à l’épaule, au poignet ou au coude.

La réglementation entrant en vigueur aujourd’hui/samedi fait partie du codex sur le bien-être au travail. Concrètement, les employeurs devront analyser la situation au travail afin de prévenir l’apparition de troubles musculo-squelettiques ou d’en réduire le risque. Il peut s’agir, par exemple, de prévoir des pauses supplémentaires lors de travaux physiques lourds, de fournir des équipements de nettoyage ergonomiques aux aides-ménagères, de mettre en place un système de rotation pour éviter un travail trop long/trop monotone ou d’acheter des chaises de bureau et du matériel informatique ergonomiques pour les employés.

Les employeurs devront tenir compte de l’ergonomie lors de la conception et de la mise en place de nouveaux lieux de travail et lors de la modification de lieux de travail existants. Ils devraient également mettre en œuvre des politiques visant à prévenir les troubles musculo-squelettiques et les problèmes de santé connexes. Les politiques de prévention devront également être régulièrement revues et mises à jour.

Enfin, les rôles des différents acteurs de la politique de prévention doivent être clarifiés. Les travailleurs et le comité pour la prévention et la protection au travail doivent être informés et formés aux risques de troubles musculo-squelettiques au travail et aux mesures de prévention.

Contenu partenaire