David Frost et Michel Barnier, les négociateurs britannique et européen. © AFP

Brexit: reprise de difficiles négociations entre Londres et l’Union européenne

Le Vif

Les négociations entre Londres et l’UE pour trouver un accord sur leur relation post Brexit reprennent mardi soir à Bruxelles avec un dîner entre les chefs négociateurs, Michel Barnier et David Frost, après une précédente session infructueuse.

Les équipes de négociations se retrouvent mercredi à Bruxelles pour une 7e session qui se terminera vendredi, après une précédente séance sans réelles avancées à Londres fin juillet.

L’UE « veut un accord, un partenariat ambitieux et juste avec le Royaume-Uni », a répété mardi un porte-parole de la Commission. « Nous devons trouver un accord en octobre au plus tard », a-t-il rappelé.

Un accord devra encore être ratifié par les parlements britannique et européen avant fin décembre, date à laquelle se terminera la période de transition.

Le Royaume-Uni, qui a quitté l’UE le 31 janvier après 47 ans de mariage houleux, continue d’appliquer les régles européennes jusqu’au 31 décembre.

Ralenties par la pandémie du nouveau coronavirus et bien qu’accélérées après la fin du confinement, les négociations achoppent toujours sur plusieurs dossiers, dont celui des conditions équitables de concurrence (normes environnementales et sociales, aides publiques d’Etat) et la pêche, les sujets les plus brûlants.

L’UE refuse de voir surgir une économie dérégulée à sa porte avant de conclure un accord de libre échange sans droits de douane ni quotas avec Londres.

Quant au Royaume-Uni, il veut notamment reprendre le contrôle de ses eaux poissonneuses et en limiter l’accès aux pêcheurs européens.

« Cette semaine et au cours des prochaines, nous resterons constructifs, engagés (…) afin de trouver un accord », a commenté mardi le porte-parole.

Faute d’accord avant le 31 décembre, les seules règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), avec leurs droits de douane élevés et leurs contrôles douaniers poussés, s’appliqueraient aux relations commerciales entre ces partenaires. De quoi affaiblir des économies déjà frappées de plein fouet par la pandémie.

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