© Belga

Grève : « Si on ne fait rien, rien ne changera »

« Si on ne fait rien, rien ne changera », a déclaré le secrétaire général de la FGTB Marc Goblet sur le plateau de Jeudi en prime sur la RTBF. Deux grandes grèves et trois manifestations sont prévues dans les prochains mois.

« Le gouvernement a une légitimité électorale, mais la concertation sociale fait partie du pays. Les matières qui touchent à l’emploi doivent être décidées avec les interlocuteurs sociaux », a avancé Marc Goblet. Le gouvernement ne respecte pas la concertation sociale, invoque-t-il. « C’est un déni de démocratie. » La figure syndicale a également réagi aux différentes mesures de flexibilité annoncées par le ministre de l’Emploi Kris Peeters. « Les travailleurs ne sont pas des élastiques. Avec ces mesures, les travailleurs seront à la merci des employeurs, ce qui déséquilibre le rapport de force. On ne peut pas accepter que la dignité des travailleurs soit bafouée. » Différentes mesures de flexibilité du marché du travail ont été décidées à l’occasion du contrôle budgétaire du gouvernement fédéral. Parmi celles-ci, l’annualisation du temps de travail. La semaine des 38 heures serait remplacée par un système permettant de travailler plus à certaines périodes et moins à d’autres, mais maximum 45 heures par semaine et neuf heures par jour. Pour protester contre ces mesures, les syndicats ont annoncé mercredi un calendrier d’actions pour les prochains mois. Une manifestation nationale sera organisée le 24 mai, avant une grève menée par la FGTB et la CNE le 24 juin. D’autres manifestations sont prévues à la rentrée et une seconde grève nationale est attendue le 7 octobre.

Contenu partenaire