Le chef du gouvernement a été interrogé sur la situation des jeunes confrontés à la rigueur des mesures sanitaires. "L'heure est à l'extrême urgence de la détresse psychologique et financière de tous ces jeunes", a souligné Sophie Rohonyi (DéFI). "La jeunesse souffre et sa souffrance devient intolérable", a renchéri Guillaume Defossé (Ecolo-Groen) tandis que Patrick Prévot (PS) appelait à donner aux jeunes des "réponses concrètes".
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Le gouvernement fédéral a avalisé mercredi les mesures décidées par les gouvernements des Communautés. Pourtant, à entendre l'opposition, elles sont "totalement insuffisantes". La "détresse" de nombreux jeunes a été discutée lors du dernier comité de concertation mais il n'y "a pas de solution parfaite", a souligné M. De Croo.
Choix judicieux
La Belgique est aujourd'hui dans une situation "avantageuse" par rapport à la progression du virus et de ses variants. "Prendre des mesures pour garder cette situation est un choix judicieux".
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La communication dans les médias s'échauffe ces derniers jours. "Tous, et pas seulement les politiques, nous devons nous limiter à ce qui repose sur des faits. La situation dans notre pays n'est pas aussi difficile que dans beaucoup d'autres pays qui nous entourent. Le calme et la prudence nous aideront à conserver cette situation", a expliqué M. De Croo.
Un nouveau comité de concertation aura lieu le 5 février. La situation des professions de contact (coiffeurs et autres) sera examinée en vue d'une éventuelle réouverture le 13 février. Mais elle n'aura lieu au plus tôt à cette date que si les chiffres s'améliorent, a rappelé le Premier ministre.