La N-VA plus riche que le PS

L’année passée, la N-VA a réalisé 2,4 millions euros de bénéfices. Par contre, le Vlaams Belang et l’Open VLD n’ont pas réussi à couvrir leurs frais et tombent dans le rouge.

Les partis politiques dépendent presque totalement de dotations de l’état. C’est pourquoi ils sont obligés de rendre des comptes au parlement. Le dernier rapport révèle que la N-VA a obtenu le meilleur résultat en 2012. Selon le quotidien De Standaard, le parti nationaliste, qui dépasse le PS, a engrangé une fortune de près de onze millions euros.

La N-VA est encore devancée par le sp.a. Les socialistes flamands possèdent un total de bilan de 15,3 millions d’euros, la N-VA de 14,3 millions. Le CD&V se retrouve troisième avec un total de 13,2 millions d’euros. L’enrichissement du parti de Bart De Wever découle bien évidemment de sa victoire lors des élections fédérales de 2010. En tant que plus grand parti flamand, la N-VA s’est vue octroyer une somme conséquente. Les partis ayant perdu sur le plan électoral, comme le Vlaams Belang et l’Open VLD , voient leurs revenus baisser. En 2012, les libéraux ont subi une perte d’un peu plus de 600.000 euros.

Baisser les dotations

Pourtant, la N-VA souhaite réduire les dotations financières accordées aux partis politiques. En Flandre, les partis se voient attribuer près de quarante millions d’euros pour financer leur fonctionnement. Ce budget sert à financer leur personnel et leurs bâtiments ainsi que leurs campagnes électorales. La N-VA estime que cette somme est trop élevée. « Je pense qu’on n’a pas besoin d’autant d’argent, et certainement par les temps qui courent », a déclaré Ben Weyts, le vice-président de la N-VA. « Nous avons une opportunité qui se présente, à savoir la réforme du sénat. »

AVE

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