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Biglia : « Nous demandons du respect pour Wasilewski »

Les joueurs d’Anderlecht ont mis fin, par la voix de leur capitaine Lucas Biglia, au boycott de la presse instauré depuis le Clasico de vendredi dernier. Les Mauves ont justifié ce silenzio stampa par un manque de respect des médias à l’égard de Marcin Wasilewski.

Les joueurs d’Anderlecht, le club leader du championnat de Belgique, ont mis un terme à leur boycott de la presse, a annoncé mardi le capitaine Lucas Biglia en conférence de presse.

Après le partage 0-0 de vendredi contre le Standard, les joueurs avaient décidé de ne plus s’adresser aux médias. « Le sentiment réside depuis un bon moment dans le groupe. La façon dont le club a été traité par certains médias n’a pas été juste. Si la presse est correcte, nous le serons également », avait alors expliqué Lucas Biglia pour décrire le sentiment des Anderlechtois.

Mardi, l’Argentin a déclaré que la couverture médiatique du coup de coude de Marcin Wasilewski au joueur de Saint-Trond Peter Delorge avait été à la base du « silenzio stampa ». L’arrière latéral polonais a été suspendu par le Comité sportif pour six rencontres (dont deux avec sursis) pour ce geste et une amende lui a été infligée par le club. « Chaque semaine, plusieurs incidents de la sorte ont lieu, mais personne n’a jamais été aussi attaqué que ‘Wasyl’. C’était injuste. Nous demandons du respect pour notre équipier, tout comme nous avons du respect pour tout le monde », a ajouté Biglia.

Anderlecht a débuté les play-offs 1 par deux prestations décevantes. Après avoir été tenu en échec 1-1 à domicile par Courtrai, Anderlecht est reparti de Sclessin avec un nul blanc contre le Standard. Biglia a souligné que le boycott de la presse n’était pas dû aux critiques concernant les performances des Bruxellois.

Sportfootmagazine.be, avec Belga

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