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Tour de France – Chris Froome : « La plus grande victoire de ma vie »

Chris Froome (G-B/Sky), vainqueur de l’étape et maillot jaune: « C’est la plus grande victoire de ma vie. Je ne l’imaginais pas. Une montée historique dans le cyclisme et, en plus, pour la 100e édition du Tour. »

« J’avais pour objectif de prendre le plus de temps possible au classement général. Je ne pensais pas à gagner l’étape. J’ai eu du mal à rejoindre Quintana. Après, j’ai pensé que ce serait pour lui mais il n’avait pas les jambes dans les deux derniers kilomètres. On a parlé un peu, j’ai juste dit qu’on devait creuser l’écart. Il a roulé, chapeau à lui. Aujourd’hui, c’est un rêve. Incroyable ! »

Bauke Mollema : « C’était vraiment dur »

Bauke Mollema a franchi la ligne d’arrivée de la 15e étape du Tour de France à la huitième place, dimanche au Mont Ventoux. Le leader de la formation Belkin a concédé 1:46 au vainqueur du jour et maillot jaune Chris Froome, mais dans le même temps conserve sa seconde place au général. « C’était vraiment très dur. Mais quand tu es bien, tu peux, selon moi, mieux gérer la souffrance », a déclaré le Néerlandais après l’étape.

Mollema a pu compter sur son équipier Laurens ten Dam. « Lau était bien, il a beaucoup roulé en tête de notre groupe. Dans celui-ci, la collaboration n’était pas vraiment excellente. Je suis encore deuxième, j’en suis très heureux après une telle journée. Je n’ai pas su suivre Contador, mais je savais qu’il allait souffrir sans un groupe autour de lui. »

Cadel Evans : « Je n’ai pas les jambes dans ce Tour »

Cadel Evans (BMC) a reculé à la seizième place du classement général à 15:40 de Froome. Dimanche, sur les pentes du Mont Ventoux, l’Australien a rapidement dû laisser filer les autres coureurs du classement. Cependant, le vainqueur de la Grande Boucle 2011 refuse de jeter l’éponge.

« J’ai complètement craqué et j’ai connu une journée très dure sur ce Mont Ventoux », a admis Evans. « J’étais venu au Tour avec de grandes ambitions, mais celles-ci sont désormais jetées à la corbeille. Je n’ai simplement pas les jambes pour ce que j’aimerais atteindre, une place sur le podium. C’est très frustrant, mais c’est ainsi. Je me suis suffisamment préparé pour ce Tour de France. J’ai tout fait pour être au top au départ en Corse, mais la course ne va pas comme je voudrais. Le jour de repos peut peut-être m’apporter du réconfort. Je le passerai en présence de ma femme et de ma petite fille et ainsi oublier aussi vite que possible les deux premières semaines, qui ne se sont vraiment pas bien déroulées. Je veux encore me montrer et accomplir quelque chose dans ce Tour. »

Jan Bakelants : « J’ai puisé dans mes réserves »


Jan Bakelants était à nouveau à l’attaque sur les pentes du Mont Ventoux, dimanche lors de la 15e étape du Tour de Frabnce.

« Les vrais grimpeurs comme Quintana pèsent moins et cela a de l’importance », a raconté Bakelants. « Je sentais que mes réserves de sucre étaient au plus bas raison pour laquelle je n’avais plus assez de puissance. Je suis quand même heureux de ma prestation. Je n’avais encore jamais grimpé ce Mont Ventoux. Quand je suis sorti du groupe de Froome, je n’avais plus de nourriture. Quand notre voiture est passé, j’ai reçu à manger et à boire, mais c’était déjà trop tard, j’avais puisé dans mes réserves », selon le coureur RadioShack-Leopard.

Nairo Quintana :  » Je veux une place sur le podium et le maillot blanc »

Le Colombien Nairo Quintana a terminé 2e de la 15e étape du Tour de France, remportée dimanche par le maillot jaune Chris Froome au sommet du Mont Ventoux.

« J’ai cru que j’allais gagner mais j’ai manqué de forces à la fin. C’était une ascension très difficile », déclare Quintana, porteur du maillot blanc du meilleur jeune. « Toute l’étape a été menée rapidement. J’ai fait un très gros effort en attaquant de loin (à 13 km), j’ai saigné du nez, j’ai continué à mon rythme. Quand Froome m’a rejoint, j’ai fait ce que j’ai pu. Il a produit un effort violent, je n’ai pas pu le suivre. Je suis totalement exténué, je regarde Chris Froome sur ses rouleaux, mais moi je ne pense qu’à me reposer. Je pensais qu’il serait moins fort. Je ne veux pas choisir entre une place sur le podium et le maillot blanc, je veux les deux », selon le Colombien, actuellement 8e du général.

L’Espagnol Joaquim Rodriguez a terminé 4e de l’étape. « Dès le début, l’étape a été difficile à cause de la vitesse. Dans le Ventoux, j’ai préféré garder un rythme régulier, à mon train, sans chercher à suivre les accélérations. Cela m’a permis de forcer l’allure sur la fin et de reprendre des secondes », dit le coureur Katusha.

Bart De Clercq : « Je suis épuisé »

Le meilleur Belge sur les pentes du Mont Ventoux, dimanche, a été Bart De Clercq (Lotto-Belisol), qui a franchi la ligne d’arrivée en onzième position.

« Je sais à présent que tu en vois de toutes les couleurs en grimpant le Mont Ventoux », a souri le coureur de l’équipe Lotto-Belisol. « Je suis épuisé. J’ai dû boucher un trou et j’ai pu me joindre au groupe dans lequel les coureurs de Sky donnaient le tempo. Les hommes de Belkin ont dû laisser rouler et je me suis joint à eux. J’ai moi-même assuré le tempo quand j’ai eu un peu de souffle. À la fin, on souffrait beaucoup. Il y a encore eu des demi-démarrages et j’ai dû puiser dans mes réserves pour garder le contact. Rouler au milieu de cette marée humaine jusqu’au sommet était très spécial. En chemin, j’ai reçu beaucoup d’encouragements venant de nombreux compatriotes. C’est pourquoi j’ai pu aller loin. Cela restait une énorme souffrance. J’ai pu rester relativement longtemps dans le groupe de Froome. Par la suite, j’ai roulé à mon propre tempo. »

Alejandro Valverde : « Nous pouvons encore faire souffrir Froome »

L’Espagnol Alejandro Valverde (Movistar) a encore perdu du temps sur Christopher Froome et Alberto Contador, dimanche, sur les pentes du Mont Ventoux lors de la quinzième étape du Tour de France.

« J’ai eu très difficile », a reconnu Valverde. « Nous avions bien Nairo Quintana à l’avant et j’espèrais qu’il puisse gagner. Je n’étais pas vraiment bien aujourd’hui. Je pouvais certes garder un bon rythme, mais les autres roulaient plus vite. Je ne voulais pas me faire exploser, ce n’était certainement pas nécessaire. »

« On ne peut pas dire que le vainqueur du Tour est déjà connu vu que Quitana est un excellent grimpeur et Froome l’a laissé sur place. Le Tour n’est pas fini avant Paris. Il reste encore quelques étapes très dures. Nous pouvons encore faire mal à Froome. »

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