Herbert Baert, Yves Dupont, Louis Rowe, Michael Huger et Pieter Van Hoecke: la liste des départs est impressionnante pour le club d’Athlon Ypres. Depuis la débâcle financière de Lernout & Hauspie, principal bailleur de fonds du club, les mauvaises nouvelles s’accumulent en Flandre Occidentale. Le temps pour nous de faire le point avec Freddy Dewulf, le président, et Eddy Casteels (photo), le coach.

Se rapproche-t-on d’un scénario « alostois »?

Dewulf: Nous traversons une crise. Mais un scénario comparable à celui d’Okapi Alost est exclu. Nous ne laisserons pas les choses aller aussi loin. Si nous ne trouvons pas de sponsor avant la fin juin, nous irons en liquidation. Et notre dette n’est pas si élevée. Bref, même si Ypres doit travailler avec des moyens réduits, nous entamerons la saison.

Avec quels joueurs?

Dewulf: Jusqu’à présent c’est la saignée, mais c’est normal. Les joueurs cherchent la sécurité, ce que nous ne pouvons pas leur garantir. Avec le noyau actuel, inutile de démarrer la saison, c’est pourquoi nous recherchons activement un sponsor. Si nous disposions d’argent maintenant, nous aurions un noyau valable en une semaine. Nous entretenons des contacts avec des jeunes joueurs belges qui disposent d’une expérience au plus haut niveau. Et nous conservons notre pleine confiance au coach actuel, qui est par ailleurs au courant de tout.

Eddy Casteels, quelle est votre réaction?

Casteels: Il existe depuis quelques mois déjà une liste avec des noms pour la saison prochaine. Mais je refuse de négocier avec quiconque tant que la situation financière du club ne sera pas claire. En toute honnêteté, je ne peux pas faire signer des garçons lorsqu’autant d’incertitudes planent encore. J’attends donc le feu vert de la direction. Lorsque des garanties seront présentes, je commencerai à construire une équipe.

Quelles sont les ambitions?

Casteels: Il est dommage que nous n’ayons pas pu conserver le noyau de l’an passé. Car il s’agit de tous des basketteurs d’avenir, sans exception. Il suffit de voir où ils vont jouer. Je ne dis pas que j’entame la saison sans ambition. Le coaching est pour moi davantage qu’un passe-temps, il n’y a rien de plus agréable que de construire une équipe. Mais il faut me permettre de la construire et elle doit avoir un avenir.

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