Souvenirs de rêve

L’ancien avant-centre d’Ajax et d’Anderlecht (aujourd’hui scout à l’AZ Alkmaar) parle de ses anciens clubs, du Standard et de Dick Advocaat.

A 44 ans, toujours relax, souriant et élégant, Johnny Bosman n’a pas beaucoup changé. Sauf pour une chose :  » Johnny c’était bon quand j’étais joueur. Maintenant que je ne le suis plus, je préfère qu’on m’appelle John ! « 

Scout à l’AZ Alkmaar depuis une demi-douzaine d’années, John Bosman se partage entre la Hollande et notre pays, où il descend au moins deux fois par mois. A l’occasion, l’homme n’hésite alors jamais à aller saluer l’une ou l’autre vieille connaissance. Comme Fi Van Hoof, ex-T2 du FC Malines, sous les ordres duquel il a encore bossé à la fin des années 80, après avoir débarqué en Belgique en droite ligne de l’Ajax. Ou encore Pierre Leroy, qu’il a connu comme team-manager à Anderlecht au début des nineties.

Aux prémices du match aller entre Sportingmen et Ajacides, son c£ur balance :  » Je dois tout au club amstellodamois, mais j’ai sans conteste passé les plus belles années de ma carrière au Parc Astrid. « 

Qu’attendez-vous de ce premier affrontement entre Anderlecht et l’Ajax ?

John Bosman : Le Sporting est sans conteste en position de force, dans la mesure où il s’est imposé lors de la première journée au Dinamo Zagreb alors que les Ajacides ne sont pas parvenus à l’emporter à domicile face aux Roumains de Timisoara… En cas de victoire, les Bruxellois prendraient plus qu’une option sur la qualification pour les seizièmes de finale, tandis que mes compatriotes se retrouveraient dans de sales draps. Aussi, je prévois une rencontre ouverte et animée où chacune des deux parties jouera sa chance. Avec, qui sait, un véritable match dans le match entre les Suarez : Matias, dans le camp local, et Luis côté amstellodamois. L’un et l’autre sont capables d’influer le résultat final.

La tendance, en Belgique, est de dire qu’Anderlecht est davantage à sa place en Europa League qu’en Ligue des Champions. La remarque vaut-elle pour l’Ajax également ?

Oui et non. A mes yeux, les trois quarts des formations engagées en Ligue des Champions ne détonent pas. Ce sont d’ailleurs celles que l’on retrouve traditionnellement, d’année en année, en huitièmes de finale de l’épreuve. Les huit autres concernent des clubs repêchés en CE2 parce qu’ils n’ont tout simplement pas su s’extirper d’un groupe de la mort. Marseille, versé dans une même poule que l’AC Milan et le Real Madrid, en sera peut-être l’illustration cette année. D’autre part, il y a des entités présentes en Europa League qui mériteraient à coup sûr de figurer en CL. Je songe au Shakhtar Donetsk, à Hambourg ou au Panathinaikos, pour ne citer qu’elles. Pour moi, Anderlecht et l’Ajax n’ont rien à envier à des teams comme le FC Zurich, Debrecen, le Maccabi Haïfa ou l’Apoel Nicosie. Mais il ne faut pas se pousser du col non plus. Le quatrième chapeau, c’est le maximum auquel on peut prétendre…

Toutes ces phalanges faisaient effectivement partie du quatrième chapeau lors du tirage au sort.

Il faut s’en faire une raison : mes deux ex-clubs n’émargent plus au gratin européen. Le décalage financier est devenu trop important par rapport aux représentants des compétitions majeures comme l’Angleterre, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne ou même la France. J’ai eu la chance, avec Anderlecht, de participer jadis à la première édition de la Ligue des Champions, en 1991-92. Cette année-là, on avait notamment battu l’Etoile Rouge de Belgrade et la Sampdoria de Gênes à domicile. Par la suite, le Sporting s’était également imposé face au FC Porto en 1993-94, tout en partageant les points avec l’AC Milan. A présent, tout ça laisse rêveur. Pour l’Ajax, la chute aura été plus spectaculaire encore, puisqu’au cours de la même période, le club fut vainqueur de la Ligue des Champions en 1995 et finaliste la saison d’après. Aujourd’hui, il court même derrière le titre national aux Pays-Bas depuis 2004. C’est tout dire.

 » Porto est l’Ajax des temps modernes « 

Une pure question d’argent ?

C’est l’évidence. Certains diront, à très juste raison, que des clubs comme Manchester United, le FC Barcelone ou la Juventus de Turin ont toujours eu plus de moyens financiers que l’Ajax, mais que cette situation n’a jamais empêché les Amstellodamois de tenir le haut du pavé en Europe. C’est vrai, mais un facteur a changé entre-temps. A mon époque, tout jeune sorti du centre de formation du club transitait automatiquement par la Première avant d’être vendu ailleurs. J’en ai fait l’expérience, au même titre que Marco van Basten ou Patrick Kluivert. A présent, il y a moins de promesses qui font la jonction avec l’équipe-fanion. Non pas qu’il y ait moins de talents mais dès l’âge de 14-15 ans, ceux-ci sont approchés par des ténors étrangers qui leur proposent des contrats faramineux. Beaucoup ne résistent pas à la tentation. D’autant que les candidats intéressés sont disposés aussi, la plupart du temps, à s’investir pour les parents. Anderlecht en sait quelque chose avec le cas Romelu Lukaku, pour lequel Chelsea était prêt à mettre le pactole, tout en offrant un emploi à la famille. Ces exemples-là sont légion chez nous mais tous les pères et mères ne témoignent pas d’une même sagesse, hélas. Sans compter que la mentalité des jeunes a changé aussi. L’argent prend de plus en plus tôt le pas sur le sentiment.

Des cas comme Klaas-Jan Huntelaar, parti au Real Madrid la saison passée où il a rejoint Wesley Sneijder et Rafael van der Vaart, eux-mêmes anciens Ajacides, risquent donc de se produire de moins en moins souvent ?

J’en ai bien l’impression. Klaas-Jan Huntelaar n’était d’ailleurs pas un produit de l’Ajax, puisqu’il fut acquis à Heerenveen, et ce constat vaut aussi pour Miralem Sulejmani actuellement. Pendant des années, le club ajacide a toujours su vendre à prix d’or des joueurs qu’il avait pris soin de former pour trois fois rien. Cette veine-là s’est épuisée. Aujourd’hui, pour remplacer un joueur vendu très avantageusement, les Amstellodamois sont presque obligés de consentir un débours tout aussi conséquent pour maintenir l’équilibre. Or, s’ils ont toujours aimé encaisser, ils répugnent à dépenser. Quand un joueur est cédé pour 20 ou 25 millions d’euros, ils essaient de trouver la parade en achetant un remplaçant dans une fourchette comprise entre 8 et 12 millions d’euros. Le noyau perd inévitablement de sa superbe par rapport aux gros bras étrangers. Et c’est ce qui explique cette rentrée dans le rang. En réalité, je ne vois franchement qu’un club qui continue à palper des millions pour ses joueurs tout en restant compétitif : c’est le FC Porto. C’est lui l’Ajax des temps modernes. Malgré les départs successifs des Ricardo Carvalho, Deco, Maniche, Bosingwa, Lisandro Lopez et autre Lucho Gonzalez, les Portugais sont toujours là. Et il faudra encore composer avec eux cette année.

 » L’association Vertonghen-Alderweireld est un coup dans le mille « 

Au Portugal, un club de province a pris le pas sur le Sporting et le Benfica de la capitale lisboète ces dernières années. Idem aux Pays-Bas, où le PSV et l’AZ ont raflé les cinq dernières couronnes. Est-ce à dire que l’Ajax devra se contenter une fois de plus d’une place de dauphin en fin de saison ?

Cette campagne sera celle de l’Ajax ou du PSV. Des clubs comme l’AZ, Twente ou Heerenveen peuvent joueur les trouble-fête, comme nous l’avons d’ailleurs fait au printemps passé, mais il ne faut pas s’attendre à pareil exploit chaque année. L’Ajax faisait déjà figure de grandissime favori par rapport à nous, au départ de la saison 2008-09. S’il n’est pas allé au bout de ses ambitions, c’est essentiellement en raison d’une défense beaucoup trop friable. Le péché mignon des Amstellodamois a toujours été de n’avoir d’yeux que pour des éléments offensifs. Tous ceux qui sont partis du club ces dernières années épousaient ce profil. L’Ajax a donc été en panne de défenseurs de très grand talent, même si Thomas Vermaelen aura été l’exception, à l’instar de Jan Vertonghen. Mais Oleguer et Bruno Silva, qui complétaient la défense, n’avaient pas la même dimension. Dans le trafic aérien, surtout, l’équipe ajacide était vulnérable. Et ce n’est pas pour rien que la direction du club a mis tout en £uvre, l’été passé, pour attirer l’ex-Standardman Oguchi Onyewu. Le nouvel entraîneur, Martin Jol, a quand même trouvé la parade en alignant côte à côte, Jan Vertonghen et Toby Alderweireld. C’est indéniablement un coup dans le mille. Avec eux, il y a à la fois du répondant physique et de la taille. C’est ce duo qui a fait en sorte que le zéro soit conservé au marquoir face à Timisoara. Il y a un an, dans les mêmes conditions, les Ajacides auraient perdu cette rencontre.

Des Belges qui tiennent l’arrière-boutique de l’Ajax,… sans Thomas Vermaelen de surcroît. Il y a là de quoi s’interroger eu égard aux déboires des Diables Rouges ?

Honnêtement, je ne comprends pas. Avec ce trio-là, auquel on peut encore ajouter les noms de Vincent Kompany, Daniel Van Buyten, Timmy Simons, Anthony Vanden Borre ; de même que Sébastien Pocognoli et Gill Swerts, qui font fureur sur les flancs chez nous, à l’AZ, il doit quand même y avoir moyen de construire du solide, non ? Et dans les autres compartiments, la Belgique n’est pas démunie non plus : Steven Defour, Axel Witsel et Marouane Fellaini au sein de l’entrejeu, ce n’est pas n’importe qui non plus. Et devant, il y a Moussa Dembélé, Wesley Sonck, Eden Hazard et Tom De Sutter. Je l’avais recommandé à l’AZ au moment où il évoluait encore au Cercle Bruges. Bonne couverture de balle, remises judicieuses, sens du but : que demander de plus à un attaquant ? Finalement, il a opté pour Anderlecht, ce qui se comprend un peu, dans la mesure où il a toujours été un partisan acharné des Mauves. Il traverse peut-être une petite période de crise depuis le début de la saison mais il reviendra à son meilleur niveau. A son arrivée au Parc Astrid, il lui avait fallu un peu de temps pour trouver la bonne carburation. Il n’en sera pas autrement ce coup-ci. Dès qu’il aura trouvé l’ouverture, les buts suivront, je n’en doute pas. J’ai été attaquant moi aussi. Je sais de quoi il retourne.

 » Dieumerci Mbokani est le meilleur attaquant en Belgique « 

Avec 77 buts à votre actif en cinq années de présence à l’Ajax, vous faites partie des 20 meilleurs réalisateurs de tous les temps de ce club. Idem à Anderlecht, où vous avez scoré à 71 reprises en l’espace de cinq saisons également. Tom De Sutter en est à 28 goals en 78 matches, au Cercle et au RSCA. Est-ce un killer ?

La même question est d’application chez nous pour Moussa Dembélé. A mes yeux, c’est un remiseur-buteur alors que Tom De Sutter est davantage un buteur-remiseur en quelque sorte. Mais c’est vrai qu’il ne claquera sans doute jamais 20 buts en une saison. Le seul qui en a l’étoffe en Belgique, c’est Dieumerci Mbokani. Celui-là, c’est vraiment la toute grande classe. J’ai glissé son nom aussi à la direction de l’AZ mais il est financièrement inabordable. Tôt ou tard, il sera actif dans l’une ou l’autre des compétitions majeures. Au même titre que Mous, qui ne fera pas non plus de vieux os chez nous. S’il avait un sens du but plus aiguisé, il serait déjà ailleurs…

Vous avez connu Dick Advocaat en tant que sélectionneur lors de la Coupe du Monde 94. Sera-t-il l’homme de la situation à la tête de notre équipe nationale ?

Je n’en doute pas. Sur le terrain, il va remettre de l’ordre en s’appuyant d’abord sur une bonne défense, à l’image de ce que Martin Jol a fait depuis le début de la saison à l’Ajax. A partir de ces fondations, il va s’attaquer à l’entrejeu puis à l’attaque. En dehors des terrains, les Diables Rouges ont intérêt à s’accrocher aussi, car il n’épargne rien ni personne. Chez lui, tout le monde est logé à la même enseigne, qu’il s’agisse d’une valeur sûre ou non. A mon époque, il n’avait pas hésité à remettre Ruud Gullit à sa place, ce qui avait d’ailleurs entraîné la non-sélection de ce dernier pour la Coupe du Monde 1994. Chacun a intérêt à bien se tenir.

Sébastien Pocognoli aussi, donc ?

Je n’ai jamais très bien compris toute cette effervescence autour de lui. Tantôt il est question de sacs Vuitton, tantôt de conflit avec les anciens, tantôt encore de rentrée prématurée au pays, etc. J’avoue que tout ça me dépasse car, à l’AZ, il n’y a jamais eu le moindre problème avec lui. C’est un gars bien qui se double d’un tout bon joueur.

Vous aviez également un sac Vuitton jadis ?

Non, j’avais un sac Puma ( il rit). Quatre fois par semaine, je le plaçais sur le porte-bagages de mon vélo pour accomplir le trajet séparant mon domicile d’Amstelveen au Meer, où jouait l’Ajax à ce moment. J’en avais pour 45 minutes à l’aller et un peu plus au retour, compte tenu des fatigues de l’entraînement. Par temps de pluie, mon père me véhiculait de temps à autre. Mais c’était exceptionnel. Au fil des ans, le contexte a changé. Aujourd’hui, les joueurs possèdent déjà une toute grosse cylindrée avant d’avoir obtenu leur permis de conduire. Et ils sont aussi obnubilés par l’argent, tout comme leurs parents. Chez moi, c’était différent.

 » Constant Vanden Stock a amadoué mon père avec une kriek « 

C’est-à-dire ?

Mon père m’avait accompagné au Sporting en 1991 pour discuter des modalités d’un contrat. Nous avions été conviés tous deux dans le bureau du président, qui était encore Constant Vanden Stock à ce moment-là. Avant d’aborder les choses sérieuses, celui-ci s’était empressé de nous servir les spécialités de la maison : une gueuze, une kriek et une framboise. Mon paternel, qui n’avait jamais goûté une bière fruitée, était à ce point conquis qu’il m’a dit, à l’occasion d’un aparté : -Quel accueil et quelle bière ! Allez, empresse-toi de signer, tu seras rudement bien ici. Et, dans la foulée, j’ai effectivement apposé ma signature. Je présume que de nos jours, une situation analogue serait impensable ( il rit).

Si je vous dis Anderlecht, vous songez à quoi ou à qui encore ?

A l’entraîneur Johan Boskamp, avec qui nous avions glané trois titres d’affilée en 1993, 94 et 95. A mes potes d’attaque Marc Degryse et Luc Nilis, avec qui j’ai toujours gardé le contact jusqu’ici. Il nous arrive encore de jouer au golf à l’occasion. Pour le reste, je me souviens encore de quelques matches mémorables. Comme ce 2-0 au Parc Astrid face au PSV Eindhoven en préliminaires de la Ligue des Champions en 1991-92. Ou le 4-2 contre le Dynamo Kiev l’année suivante. Voire ce 1 à 0 contre le FC Porto, en 1993-94…

Anderlecht a encore pris la mesure de l’équipe portugaise en 2000-01, au stade des préliminaires. Depuis lors, le FC Porto est hors d’atteinte et le RSCA n’a fait que rentrer tant et plus dans le rang ?

Je ne sais pas. De mon temps, il y avait déjà eu des couacs retentissants. Comme cette élimination d’entrée de jeu contre Ferencvaros en 1995-96 ou cette défaite mémorable par 5 but à 3 contre le Werder Brême deux ans plus tôt. Et dire que nous avions mené 0-3 là-bas ! Ce match nous avait fait très mal. Dès cet instant, un ressort s’était cassé. Les premiers signes du déclin, je les ai sans doute ressentis la saison suivante, en 1994-95. Cette année-là, en phase de poule, nous n’avions pas réussi à obtenir la moindre victoire chez nous : 0-0, tour à tour, contre le Steaua Bucarest et l’Hajduk Split et 1-1 face à Benfica. Quant aux matches retour, ils s’étaient soldés par deux défaites chez les Portugais (3-1) et les Croates (2-1) et un nul en Roumanie (1-1). Il n’empêche que c’est à Anderlecht que j’aurai passé mes plus belles années. J’ai joué de mes 26 à mes 31 ans là-bas. C’était la plénitude.

Que vous inspire l’Anderlecht d’aujourd’hui ?

J’ai vu l’équipe live à l’£uvre lors de son succès 3 à 0 contre Westerlo et elle m’avait fait toute bonne impression à cette occasion. J’ai cru comprendre, toutefois, qu’elle avait subi un coup d’arrêt, en raison des événements face au Standard. Ce n’est pas étonnant, dans la mesure où des garçons comme Jan Polak et Marcin Wasilewski avaient tout de même un énorme impact physique. Sans leur concours, le Sporting a perdu 30 % de ses capacités dans ce domaine. C’est beaucoup face à une équipe technique comme l’Ajax. Pour bousculer un adversaire pareil, il faut mettre le pied et seul Jelle Van Damme répond à ce profil. C’est peut-être un peu trop maigre.

 » Entre clubs belges et hollandais, c’est du 50-50 « 

 » Avec Mbark Boussoufa, Jelle Van Damme est l’un des deux Anderlechtois autrefois par l’Ajax. D’autres seraient-ils susceptibles de les imiter ?

Le club amstellodamois a toujours offert un mix de petits gabarits déroutants et de joueurs élancés. L’un et l’autre présentaient ces critères mais, pour des raisons qui leur appartiennent, ils ne se sont pas éternisés là-bas. Bous a préféré tenter le grand saut à Chelsea suite à des problèmes avec Danny Blind et l’autre a opté pour Southampton car il rêvait de l’Angleterre. Personnellement, j’estime que Lucas Biglia a le style de l’Ajax. C’est un joueur qui est à la fois bon et élégant. Il est simplement dommage qu’il évolue toujours au même rythme, ce qui constitue une tare. Pour le reste, j’ai un faible pour Matias Suarez. Mais le Suarez de l’Ajax, Luis, me semble quand même supérieur. Il a un sens du but phénoménal, comme il vient d’ailleurs de le démontrer en plantant 4 buts face à Venlo.

Venlo, c’est pas vraiment Anderlecht…

Bien sûr. Il faut comparer ce qui est comparable. A cet égard, je ne suis pas fâché par la double confrontation européenne entre l’AZ et le Standard d’une part et Anderlecht et l’Ajax de l’autre. Car selon que j’ai affaire à un interlocuteur belge ou néerlandais, c’est invariablement la même rengaine : chacun est d’avis que son championnat est le meilleur et que la Belgique n’a rien à envier aux Pays-Bas et vice-versa. On y verra dès lors un peu plus clair, sans doute, après ces matches.

Vous-même, quel est votre avis ?

Du 50-50 car j’ai des amis dans les deux pays et ne tiens à froisser personne ( il rit).

Par Bruno Govers, à Amsterdam – Photos: Reporters/Gys

« De Sutter est un très bon centre-avant, mais Mbokani, c’est la grande classe. «  »Jol a stabilisé la défense de l’Ajax comme Advocaat va le faire avec les Diables. »

« Anderlecht et l’Ajax souffrent des mêmes problèmes. « 

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