Numéro spécial anniversaire Chapitre 2 – Les étapes 2001

Le retour de Mbo au Canonnier

Après des passages au Standard, au Sporting Lisbonne et à Galatasaray, Mbo Mpenza revient avec force et fracas à Mouscron en plein mercato hivernal.

 » Certains en déduiront que je dresse aujourd’hui un constat d’échec après les quatre dernières années. Pourtant, si c’était à refaire, je referais tout exactement de la même façon. Sportivement, il y a eu des hauts et des bas. J’ai touché le fond en Turquie, où je suis resté deux mois sans jouer et sans être payé « . (…)  » Je considère que ce retour à Mouscron est davantage un pas en avant qu’un pas en arrière. J’aurais pu demeurer dans un club étranger en étant grassement payé mais en me morfondant sur le banc et en n’étant pas bien dans ma tête. Je suis revenu à Mouscron parce que c’est ce club qui m’a révélé. A 25 ans, je ne suis pas en fin de carrière. Dans trois ans, il sera toujours temps de reconsidérer ma position « .

-Sport/ Foot Magazine N° 51, 19 décembre, Daniel Devos

L’année Van Buyten

L’égalisation en Ecosse avec les Diables Rouges et un transfert à Marseille ont marqué l’envolée de Daniel Van Buyten.

Son Glasgoal fera encore couler beaucoup d’encre et surtout de larmes de fierté à Froidchapelle, le repère de la famille.  » Je n’avais jamais vu autant de journalistes autour de moi en Ecosse. Ils voulaient tout savoir à propos du but et des sentiments que cela déclencha en moi. (…) Ma mère m’a affirmé qu’à la Laetare de mon village, elle avait été vivement félicitée tous les dix mètres.

-Sport/ Foot Magazine, N° 14, 4 avril, Pierre Bilic

 » Tout s’est fait très vite, j’étais à peine au courant de l’intérêt de Marseille que je me retrouvais dans l’avion. Contrairement à tous les autres contacts, c’était très concret. Cette envie de m’avoir à tout prix a été décisive. Je connaissais aussi Bernard Tapie pour l’avoir rencontré plusieurs fois à Liège. Il me fait un peu penser à mon père parce qu’ils prononcent toujours la même phrase û Il faut toujours chercher à être le numéro 1 parce qu’on ne parle jamais du numéro 2 « .

-Sport/ Foot Magazine, N° 30, 25 juillet, Pierre Danvoye

 » J’étais arrivé à Marseille avec une fissure au cinquième métatarse. Dès que je me suis senti mieux, j’ai mis toute la gomme pour revenir le plus vite possible. J’ai trop travaillé et cela m’a valu une déchirure des adducteurs. Mais entre mes deux blessures, j’avais toutefois eu le temps de marquer un but historique à Sedan : le 3.000e de l’OM en championnat. (…). Le public de Marseille me rappelle celui du Standard : le même enthousiasme, les mêmes chants, le même spectacle avant les matches mais aussi la même impatience. Les supporters sont très chauds : ils sont prêts à me pardonner un moins bon match mais pas deux d’affilée. Si je joue mal, ils seront directement là pour me rappeler que j’ai coûté une fortune à l’OM « .

-Sport/ Foot Magazine, N° 52, 26 décembre, Pierre Danvoye

Staelens raccroche

Après une dernière pige au Japon, à Oita et un ultime galop d’entraînement avec Mouscron, Lorenzo Staelens décide de mettre un terme à sa carrière.

Au Kuipke, la Réserve de Westerlo accueille son homologue mouscronnoise devant 200 spectateurs et… une camera de télévision. Le joueur qui fait office d’attraction porte le n° 6 dans les rangs de l’Excelsior : Lorenzo Staelens. Après la pause, Lorre ne paraît plus :  » J’ai dû me rendre à l’évidence. Je n’ai plus suffisamment de vivacité, il est inutile d’insister : j’arrête. (…) Je veux que l’on garde une bonne image de moi. Je n’ai pas envie de disputer le match de trop et de sortir du terrain en étant ridicule. (…) J’ai 37 ans et je ne rajeunirai plus. Certains joueurs qui évoluaient à mes côtés dans ce match de Réserve avaient vingt ans de moins que moi. Cela ne pardonne pas. (…) J’ai connu les plus grands clubs en Belgique : Bruges et Anderlecht. J’ai aussi connu l’équipe nationale. J’ai terminé ma carrière par une expérience à l’étranger. (…) L’expérience japonaise s’est terminée prématurément et je suis revenu en Belgique plus tôt que prévu. Finalement, je n’aurai pas menti : Anderlecht aura donc bel et bien été mon dernier club en Belgique même si j’aurais aimé jouer pour Mouscron. C’est une équipe chaleureuse et le public se comporte toujours de façon correcte « .

-Sport/ Foot Magazine N° 42, 17 octobre, Daniel Devos

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