» Le Standard aura raté sa saison, s’il n’est pas champion « 

Le chroniqueur de Sport/Foot Mag et consultant télé préféré du public francophone décortique les forces en présence avant le début des play-offs.

Le passage à vide du Standard, sanctionné par un 4 sur 12, est-il inquiétant avant d’aborder ces play-offs ?

Le Standard reste mon favori. Les Liégeois sont en tête depuis la première journée ; je pense d’ailleurs que c’est le premier club à réaliser cette performance depuis l’instauration des play-offs. Je n’ai pas de doute quant à leur état de fraîcheur, vu le système de rotation appliqué par Luzon au premier tour. Par contre, j’attends de voir la réaction mentale de ce groupe après les récentes défaites et le nul à Beveren. Je ressens aussi une certaine pression chez Luzon dont les récentes déclarations montrent une certaine nervosité. Les qualités sont là mais il faut vite retrouver une nouvelle dynamique. Ce que Genk, par exemple, a été incapable de faire alors que jusqu’en décembre, tout allait pour le mieux.

Qu’est-ce qui vous a frappé dans le jeu du Standard ?

Sa défense est très solide. 17 buts encaissés, dont cinq dans les quatre derniers matches, c’est très peu. Les jeunes sont aussi plus mûrs que l’an dernier. Je pensais par exemple Kanu et Buyens indiscutables ; aujourd’hui ils sont régulièrement sur le banc. Ciman est devenu le leader avec Arslanagic à ses côtés. Dans le milieu, je m’interroge encore. De Sart va sûrement devenir un meilleur joueur, mais Buyens est pour moi important pour l’équilibre, un peu comme Jorgensen à Bruges. En foot, ce n’est pas toujours le meilleur joueur qui doit jouer. Dans la situation dans laquelle se trouve le Standard, le moteur de Buyens, ses infiltrations, pourraient être très utiles aux Rouches. Pour le reste, c’est assez clair. Même si les ailes, Mpoku d’un côté, Bia, Carcela de l’autre, étaient davantage collées à leur ligne avant janvier. Depuis, les joueurs de flancs ont tendance à rentrer davantage dans l’axe, ce qui donne plus de liberté, surtout pour Mpoku et Van Damme peut également monter davantage. Mais un tel système demande plus de discipline, surtout en perte de balle car si Van Damme est monté, tout le couloir gauche est alors libre. Même chose avec Ron Stam ou Daniel Oparé qui aiment apporter leur touche offensive. Sur le plan tactique, cette façon de procéder n’est pas toujours la meilleure solution. Luzon ne doit-il pas retrouver son plan de jeu initial ? Quand le Standard joue contre un milieu à trois et que Vainqueur n’est pas dans un bon jour, c’est toute l’équipe qui souffre. Les deux attaquants doivent aussi travailler davantage défensivement car avec deux ailes qui rentrent dans le jeu, des arrières comme Meunier ou Vanden Borre peuvent s’en donner à coeur joie offensivement. Il y a alors un trou trop important, un déséquilibre, entre les milieux et les deux attaquants.

 » Je sens Guy Luzon tendu  »

Comment jugez-vous Guy Luzon ?

J’estime que c’est maintenant qu’il va devoir prouver même s’il m’a laissé une impression positive durant la saison régulière. Il fait pas mal de show pendant un match, mais je l’ai trouvé très serein par rapport à ses choix. Lors des derniers matches par contre, je l’ai senti tendu. Et au niveau du stress, les play-offs, c’est encore autre chose. Ce qui vient va être un véritable test psychologique autant pour le groupe que pour son coach. Quand j’entends Luzon dire que finir dans les trois premiers serait un bon résultat, c’est évidemment une façon d’évacuer la pression. Le Standard doit finir au minimum deuxième lors d’une saison où l’on abandonne délibérément l’Europa League. J’irais même plus loin : le Standard aura raté sa saison, s’il n’est pas champion.

Quels sont les joueurs du Standard à sortir du lot ?

Kawashima d’une part qui, l’année passée, a connu quelques passages difficiles. Cette saison, il a montré de la personnalité et a mis tout le monde d’accord. Ciman fait à nouveau une bonne saison. Et Batshuayi, évidemment. Je serais plus mesuré pour Vainqueur qui n’a pas passé un palier par rapport à l’année passée. S’il veut  » impressionner « , c’est le moment. Le reste était bon mais sans être hors-catégorie.

Le Standard est-elle intrinsèquement la meilleure équipe ?

Au niveau de la vitesse, c’est très impressionnant. Et puis, le groupe n’a pas beaucoup changé par rapport à la saison précédente. Cette stabilité est à mettre au crédit du président. Il faut donc prendre un prix. Car maintenir ce groupe et ses individualités au Standard ne sera pas possible.

 » Le meilleur à Bruges, c’est Vadis  »

Le Club est candidat au titre alors qu’il y a deux mois seulement, on le croyait définitivement hors du coup. Comment Michel Preud’homme est-il parvenu à modifier la donne ?

Sa personnalité est très différente de Garrido, qui est le prototype du coach espagnol qui réfléchit tiki-taka, possession de balle, etc. Michel, lui, est un vainqueur. Je ne dirais pas qu’il s’en fout de la beauté du jeu, mais son but ultime c’est la victoire. Et pour atteindre cet objectif, il parvient à créer une atmosphère où ce désir de gagner est présent chez tout le monde. C’est sa grande force.

On sent aujourd’hui que tout le monde à Bruges est derrière son coach : public, joueurs, dirigeants…

Sa venue a donné confiance à tout le club même si au début les résultats n’étaient pas bons. Je lui avais dit, dans une interview qui suivait son retour en Belgique, que son groupe n’était pas suffisamment armé pour lutter pour le titre. Seul Castillo est venu s’ajouter et Bruges joue le titre à l’approche des play-offs. C’est le mérite de Michel, c’est clair, et même s’il a peut-être eu un peu de chance avec son entrejeu. La blessure de Vasquez a permis à Jorgensen de s’installer dans l’équipe et un équilibre a été trouvé. Avec Vasquez dans le onze, Vadis est moins bon car il a moins le ballon, il est moins décisif. Aujourd’hui, Vadis est peut-être leur meilleur joueur ; même Simons que l’on disait fini est monté en puissance. L’équipe dans son ensemble a fait beaucoup de progrès à l’image de Thomas Meunier qui est devenu une référence.

Meunier est un arrière droit d’avenir ?

S’il acquiert la saison prochaine de l’expérience au niveau européen, il deviendra un bon arrière droit. Il doit encore être testé sur le plan défensif. Gillet ou Vanden Borre ont rencontré le même problème : offensivement pas de souci mais défensivement, c’est plus compliqué. Par contre, Meunier a une mentalité exceptionnelle, il est intelligent et son moteur est énorme. Et puis techniquement, il est très bon pour un défenseur.

 » On voit que Bruges a faim  »

Quels sont les autres joueurs qui vous ont plu ?

Maxime Lestienne, et même s’il a connu beaucoup de ups and downs, il affiche quand même 10 buts et10 assists. Et puis, il est capable de faire basculer un match sur une action, à l’image de certains joueurs du Standard. Michel Preud’homme aimerait sûrement qu’il soit un peu moins spontané dans son jeu, qu’il réfléchisse davantage défensivement mais il lui est indispensable. Dans l’axe, le duo Mechele-Engels est une belle réussite. Ça marque le retour du echte Bruges, deux jeunes Flamands, qui écoutent, qui bossent, des caractéristiques du Bruges du passé que les supporters aiment, Le Bruges que représentent aussi Simons ou De Sutter. Ils aiment Vadis mais pas à 100 %, tout comme Vasquez. La mentalité brugeoise, c’est aller de l’avant, aller au combat. Le public préfère un De Sutter qui ne marque pas assez mais qui donne tout à un attaquant plus doué mais plus fainéant. Preud’homme est venu au bon moment : on voit que le Club a faim. Et comme Michel a toujours faim, ça fonctionne. Je pense que si Bruges prend la tête, ça va être très difficile pour le Standard. Car dans ce contexte-là, Michel est le maître.

La grande force de Preud’homme n’est-elle pas de fédérer autour de lui ses joueurs comme on a pu le voir après le deuxième but de Meunier face au Cercle il y a dix jours ?

Je comprends ce qu’il veut créer comme atmosphère mais il va très loin. Contre le Cercle, j’ai trouvé ça excessif. Même chose pour ces gestes de mauvaise humeur. Je lui ai encore dit que toutes ces gesticulations lui donnaient une image négative alors qu’au fond de lui, je pense qu’il maîtrise les événements. Mais s’il n’arrive pas à se contrôler au niveau de sa gestuelle, il sera encore logiquement puni. Ça reste un entraineur du top qui veut tout gagner. Je lui ai demandé s’il serait déçu avec une deuxième place : il m’a répondu : non. Je suis sûr qu’il ment. L’arrivée de Preud’homme, c’est en tout cas le meilleur choix de la direction brugeoise depuis longtemps.

Si Bruges venait à être sacré champion, vu l’ambition de son président, doit-on s’attendre à une prise de pouvoir nouvelle sur le foot belge ?

C’est difficile à dire mais je pense en tout cas que le plus malin c’est de suivre Michel au niveau du coaching mais aussi du choix des joueurs. Je note d’ailleurs que le président, Bart Verhaeghe ou le directeur général, Vincent Mannaert, sont moins présents qu’avant car ils ont une totale confiance en Michel.

 » La 3e place est un max pour Anderlecht  »

Vous avez longtemps évité d’enfoncer John van den Brom. Quel regard portez-vous aujourd’hui sur son licenciement ?

Je dois reconnaître que son maintien a peut-être duré trop longtemps. Le match à Charleroi était annonciateur, ceux au Lierse et à Louvain était inacceptables. Ce n’était pas qu’une absence de jeu, c’était aussi un manque d’engagement, de motivation. Je dois reconnaître que les choix au Lierse étaient incompréhensibles. Mais j’ai toujours pensé qu’avec le groupe dont disposait Van den Brom, sa saison serait compliquée. L’équipe n’était pas bâtie pour le titre d’autant que les jeunes ne progressaient pas. On verra si Hasi est capable de faire mieux.

Le fait de modifier continuellement son onze de base n’était-ce pas la preuve d’absence totale de ligne de conduite ?

Oui, mais est-ce que Hasi va garder la même équipe face au Standard que celle qu’il a alignée contre Ostende ? Il va changer aussi. Masi c’est clair que Vanden Brom a fait des erreurs. Sa façon de travailler semblait discutable ; on le disait pas assez dur, trop dans l’autogestion. Hasi aurait-il pu jouer le titre s’il avait dirigé l’équipe trois semaines plus tôt ? Je ne le pense pas. Bruges et le Standard sont plus complets et plus loin dans leur progression. La 3e place est un max.

Le noyau manque-t-il de qualité ?

Ce n’est pas un manque de qualité, Anderlecht est l’équipe qui a inscrit le plus de buts, mais il n’y a pas d’équilibre, pas de leader. Proto, Gillet et Deschacht se disputaient en début de saison le brassard de capitaine. Pour un club comme Anderlecht, ce n’est pas assez, il n’y a aucun leader technique parmi ces trois noms. Il ne faut pas sous-estimer le poids du capitanat, cela demande pas mal de responsabilité, bien plus qu’ailleurs, car Anderlecht reste le plus grand club de Belgique. N’oublions pas non plus ce qu’ils ont perdu durant l’été : Mbokani, De Sutter, Jovanovic, Biglia, Wasilewski, même Safari, c’est beaucoup trop. J’ai été le premier à dire que la perte de Biglia était très importante, même s’il jouait dans un fauteuil à Anderlecht. On ne peut pas attendre de Thielemans la même chose. Parmi les transferts entrants, Mitrovic est le seul qui donne véritablement satisfaction : N’Sakala est sur le banc alors que Milivojevic évolue avec la réserve. La balance est négative : pas de leader, des jeunes qui sont laissés à leur compte et un seul transfert entrant qui apporte un plus, cela explique beaucoup de choses.

 » C’est un profil style Defour qu’Anderlecht doit transférer  »

Que doit changer Hasi en priorité ?

La mentalité. Il faut être plus dur à l’entraînement, comme dans le discours. Les joueurs doivent être mis en face de leur responsabilité. Quand ça va mal, il faut parfois tout recommencer. Il faut être clair et donner des tâches précises aux joueurs.

Cette jeune équipe peut-elle être performante la saison prochaine ?

Certainement, car les qualités individuelles sont là. Mais, je le répète, il faut des gars expérimentés pour encadrer les jeunes et les faire progresser. La saison dernière, la pression était sur les épaules de Jova, Mbokani ou Biglia. Cette année, ils ont dû assumer cette pression qui, à l’analyse, était trop importante. Je suis persuadé que si Defour avait signé cet hiver, Anderlecht aurait connu un deuxième tour différent. C’est ce profil-là qu’Anderlecht doit transférer.

Mitrovic est-il à la hauteur de vos attentes ?

Je crois en lui. C’est un vrai buteur, un joueur des 16 mètres. Mais je pense qu’il faut être sans cesse derrière lui, lui mettre la pression, car sinon il a tendance à s’endormir. Il faut lui faire comprendre qu’il doit être présent dans les matches importants, le rassurer aussi, l’encourager mais le piquer également quand c’est nécessaire. Le 4-4-2 lui facilite la tâche. Les attaquants capables de jouer seul en pointe sont très rares. Mbokani le faisait car il a tout : physique, vitesse, technique.

Zulte Waregem pointe à nouveau dans le top 6. Pourtant vous avez été longtemps sceptique envers Francky Dury ?

C’est vrai, il s’agissait des premiers mois de la saison 2012-2013, je me suis d’ailleurs expliqué avec lui. Je trouvais sa vision trop attentiste à la maison alors qu’à l’extérieur c’était bon. Le jeu n’était pas dominant. Ils ont progressé lors de la deuxième partie de la saison. Et je leur tire mon chapeau car ils ont toujours essayé d’évoluer dans le camp de l’adversaire. N’oublions pas que si Thorgan Hazard a atteint une autre dimension durant l’année 2013, c’est aussi parce que l’équipe jouait plus haut.

 » Les gens ne perçoivent pas toujours le vrai visage de Dury  »

Le jeu construit et réfléchi de Zulte Waregem contrastait sérieusement avec l’absence de ligne de conduite chez Van den Brom. Comment explique-t-on une telle différence ?

Zulte a un visage alors qu’Anderlecht n’en avait pas. Zulte, le Standard et Lokeren ont été les premières équipes à avoir trouvé une identité dans ce championnat. Et cela s’explique, en grande partie, par la stabilité de ces formations qui n’ont été quasiment inchangées l’été dernier.

Comment jugez-vous la saison de Thorgan Hazard ?

Vu tout ce qu’il a connu, il réalise une saison fantastique. Qu’il ait coincé après janvier, c’est normal, il voyait son équipe se décomposer alors qu’on lui refusait le départ pour Anderlecht où il voulait jouer. On peut en tout cas être content de l’avoir vu pendant deux ans en Belgique.

Dury a, lui, resigné pour 10 ans à Zulte Waregem. Est-ce un manque d’ambition ?

Je rigole avec ça. Ce contrat veut simplement dire que Zulte est assuré de recevoir une compensation financière en cas de départ de son coach. Ce dont je suis sûr, c’est que Dury est ambitieux. Les gens ne perçoivent pas toujours le vrai visage de Dury.

Lokeren, à travers son coach Peter Maes, est-il la vraie révélation de cette saison ?

Lokeren n’est pas une surprise pour moi. Les Waeslandiens étaient déjà la saison dernière. Et ce club progresse chaque année d’autant que le club n’hésite pas à transférer. Il y a plus d’argent qu’à Zulte Waregem par exemple. Si Lokeren veut être la révélation, il doit s’affirmer et faire de meilleurs play-offs que la saison dernière.

Maes a-t-il déjà gagné le titre d’entraîneur de l’année ?

Je ne sais pas ; il y a quelques candidats comme Dury, Maes, Vanderbiest, Luzon et pourquoi pas Preud’homme. Je trouve également que Felice Mazzu fait également de l’excellent boulot même s’il est beaucoup moins visible en Flandre. De toute façon, un entraîneur doit être jugé après son examen final et celui-ci n’arrive seulement que dans quelques jours avec les play-offs.

 » Avec Maes, tous les joueurs progressent  »

Comment définir la méthode Maes ?

Elle est comparable à celle de Preud’homme : c’est aussi un gagneur, même si son aura, vu leurs carrières différentes, n’est pas comparable. Son équipe a un certain style précis, on sait comment elle va évoluer, les joueurs savent parfaitement ce qu’ils doivent faire. Et chaque joueur qui s’entraîne sous sa direction progresse. Il mérite de travailler dans un club du top.

Est-ce que son côté autoritaire fonctionnerait avec des vedettes ?

Il est assez malin pour gâter les vedettes quand il le faut. Mais si ceux-ci ne donnent pas satisfaction, il va les bouger. Il connaît Anderlecht, par exemple, et il sait comment on y travaille. Si j’étais dirigeant d’un club du top, je penserais très certainement à lui.

Quel regard portez-vous sur la saison de Genk qui s’est écroulé à partir de décembre ?

Je crains que les Limbourgeois ne jouent pas la Coupe d’Europe la saison prochaine. Et pourtant, tout le monde était d’accord pour dire que c’était la meilleure équipe de Belgique dans le premier tiers du championnat. Mais dès que ça a coincé, on a vu un manque cruel de conviction, d’engagement et Been n’a pas su rectifier le tir. C’est un peu le problème des entraîneurs hollandais : ils veulent créer une atmosphère positive où tout le monde se sent bien mais quand ça ne va pas il faut savoir taper du poing sur la table. Je n’ai pas vu de révolte chez les joueurs. L’absence de Mboyo fut un gros pépin.

Emilio Ferrera que vous aviez choisi à Bruges du temps où vous y étiez directeur sportif, peut-il inverser la donne ?

Il est capable de mettre en place une organisation rigoureuse avec un bloc compact entre le milieu et la défense. Mais il ne sait rien faire face aux erreurs individuelles de ses défenseurs où face la blessure de Vossen. J’avais dit qu’il faudrait un miracle à Emilio pour atteindre les play-offs. Heureusement pour Genk que Gand n’a pas su saisir sa chance. Je ne crois pas à un renversement de situation durant ces play-offs, que ce soit pour Genk ou pour les autres. On revient souvent avec l’exemple du Standard de 2011 mais c’était celui de Witsel, Defour, Mangala et Carcela. C’était d’un autre calibre.?

PAR THOMAS BRICMONT – PHOTOS: BELGAIMAGE/ KETELS

 » Vainqueur n’a pas passé un palier par rapport à l’année passée.  »

 » Si Bruges prend la tête, ça va être très difficile pour le Standard. Car dans ce contexte-là, MPH est le maître.  »

 » Pas de leader, des jeunes laissés à leur compte et un seul transfert qui apporte un plus, cela explique la situation d’Anderlecht.  »

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