Jestro : floué à Mouscron, adoré à Anderlecht… et un peu snobé aussi

 » Hugo Broos m’avait vu à l’£uvre lors d’un match amical de Metz « , avance NenadJestrovic.  » Je lui ai tapé dans l’£il et il a tout fait pour que je signe à Mouscron. C’est là que j’ai décollé et les Hurlus n’ont pas eu à se plaindre de mon passage chez eux. J’ai planté 20 buts en championnat. Mouscron a bien rentabilisé cette réussite. Mais, moi, j’ai été roulé dans la farine. J’ai été transféré pour 2,75 millions d’euros et j’avais droit à 10 % de ce montant. Je n’ai jamais vu le moindre centime et j’ignore qui a mis mes 27.500 euros dans sa poche. Mon avocat n’a pas obtenu gain de cause : je me demande pourquoi. Dans mon contrat, une clause stipulait que je pouvais quitter Mouscron pour 1,8 millions d’euros mais on m’a obligé à ne rien révéler à Anderlecht sans quoi le transfert ne se ferait pas. L’Excelsior a gagné un million d’euros de plus que prévu. J’ai rapporté gros à Mouscron.

Pour moi, Anderlecht restera le plus beau club de ma carrière. J’adorais jouer au stade Constant Vanden Stock. Même si le temps a passé, cela reste un petit bijou. C’est mon stade préféré. J’ai obtenu un titre, été sacré meilleur buteur de D1, vécu de grands moments malgré quelques blessures. Le public a apprécié mon apport parce que je suis un battant. J’ai bossé avec de grands joueurs, dont Aruna Dindane, Ivica Mornar, PärZetterberg, Vincent Kompany, etc. J’adorais Aimé Anthuenis qui était si proche de ses joueurs. Un grand monsieur, vraiment, et sa réussite au Germinal Beerschot ne m’étonne pas. Même si ce fut compliqué à la fin, je retiens les bons côtés d’Hugo Broos, dont son organisation en 4-4-2.

J’ai un caractère bien trempé car je veux tout le temps gagner. Anderlecht et la famille Vanden Stock resteront à jamais dans mon c£ur même si tout le monde ne m’a pas soutenu comme je l’espérais quand j’ai été victime d’un car-jacking et d’un cambriolage. Là, j’ai été déçu par certaines personnes qui ont raconté des mensonges. Ma femme enceinte était à bord lors du car-jacking violent. J’ai eu peur pour elle, pour l’enfant, pour nous. Et dire que certains ont affirmé que j’avais monté tout cela moi-même. Je rêve : j’aurais mis ma femme en danger ! J’oublie les romans de hall de gare qu’on a colportés autour de cette affaire et j’affirme que je serai toujours un Anderlechtois. « 

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