FRANÇOIS GENETTE

Cette saison, le journaliste est devenu l’un des hommes attitrés de RTL pour le bord terrain.

On peut vous considérer comme l’un des nouveaux visages de la chaîne ?

Oui. J’ai commencé en bord de terrain lors du Belgique-Tunisie interrompu par une pluie de grêlons. Un fameux baptême ! J’ai ensuite été actif au Standard, lors de la réception du Zenit pour les barrages de la Ligue des Champions et lors des matches à domicile d’Europa League. Naguère, j’ai officié à Anderlecht-Dynamo Moscou et à Bruges-Dnipro. J’ai commencé ma carrière en 2007 à la RTBF, où j’ai surtout bossé pour le site web et en F1, dans l’émission Warm-up. En 2012, j’ai rejoint RTL car la chaîne avait besoin d’un journaliste pour l’Europa League et la Champions League. J’ai eu l’occasion de réaliser des résumés, voire de commenter des matches de cette compétition, qui sont ensuite découpés en résumés de 10/15 minutes et diffusés en seconde partie de soirée. Je travaille aussi pour le JT, en sport ou sur d’autres sujets quand il n’y a pas d’actualité sportive.

Etre en bord de terrain est souvent un rôle ingrat pour un journaliste : difficulté d’obtenir des réactions, réponses souvent dénuées d’intérêt,…

Ma première lors de Belgique-Tunisie a été très positive pour plusieurs raisons : les Belges ont gagné le match et ils s’apprêtaient à partir pour le Mondial. Ce qui fait qu’ils se sont montrés très disponibles et qu’ils avaient des choses intéressantes à raconter. En Coupes d’Europe, les relations sont assez faciles car les joueurs sont obligés de se présenter. Il y a un  » Press officer  » qui se charge de les amener. Par contre, ce qui est plus complexe, c’est la gestion du temps. Entre le coup de sifflet final et le moment où on retourne en plateau pour les analyses, le délai est court. Si des joueurs partent pour un tour d’honneur, cela devient difficile. Pour l’instant, il n’y a qu’un match où j’ai dû envoyer la pub sans avoir pu interroger de joueur. Avant le début de la rencontre, on a aussi l’occasion d’interviewer l’entraîneur pendant dix, quinze minutes, ce qui donne l’opportunité de poser des questions de fond. Pour le reste, être en bord de terrain est utile pour observer les joueurs. Par exemple, contre Dnipro, Oulare, manifestait une grimace à chaque accélération et on sentait que la situation devenait difficile pour lui. C’est le genre de choses qu’une caméra ne voit pas forcément.

Commenter un match en direct, c’est la prochaine étape ?

Oui, c’est une ambition mais, pour l’instant, je suis très heureux de ce qu’on me donne. L’équipe en place est très douée et efficace. Je ne revendique rien. Chaque chose en son temps !

PAR SIMON BARZYCZAK

 » J’ai été baptisé par des grêlons lors de Belgique-Tunisie. « 

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