Emma Meesseman, à l’aube de la Coupe du monde de basket: « Nos adversaires sont désormais bien préparés contre nous »
La Belgique entame jeudi (3h30 heures belges) à Sydney la deuxième Coupe du monde de son histoire en affrontant les Américaines, grandissimes favorites, tentantes du titre et championnes olympique.
Les Belgian Cats commenceront la deuxième Coupe du monde de leur histoire avec un gros morceau au programme ce jeudi (3h30 heure belge) : les Etats-Unis. Les Belges vont utiliser ce duel de prestige au moins comme préparation pour la suite de la compétition.
« Comme joueuse, on veut toujours gagner, mais c’est vrai que cela va surtout nous aider pour la suite », a expliqué Emma Meesseman, la capitaine belge, lors d’un moment presse mardi. « La préparation a été courte et on a besoin de grandir encore ».
Emma Meesseman, tout comme Julie Allemand, a en effet rejoint l’équipe belge en cours de route en Australie en droite ligne de Chicago où le Sky a été éliminé en demi-finales des playoffs. Après sept saisons à Washington Mystics (et un titre WNBA en 2019), l’intérieure flandrienne, 29 ans, a changé d’environnement. « Et il se confirme que je n’aime pas le changement », a-t-elle avoué. « Ce fut dur mais j’ai appris encore à mieux me connaître dans plusieurs domaines. La présence d’autres Belges – Julie Allemand et Ann Wauters – m’a beaucoup aidé. J’ai eu souvent l’impression de n’avoir pas pu vraiment jouer mon jeu, mais l’équipe était intelligente donc ça c’était cool. Mais on ne sait toujours pas comment on a fait pour perdre le dernier match ».
« La préparation a été courte, mais on va grandir dans le tournoi »
Emma Meesseman
Chicago s’est en effet incliné dans le match 4 à Connecticut Sun en restant pratiquement muet dans le dernier quart (5-24). « Maintenant, rejoindre directement les Cats a été une chance pour Julie et moi de tourner la page très vite et de ne pas rester sur cette déception. » Les deux fers de lance de la formation belge ont pu disputer les deux dernières rencontres de préparation face au Japon et l’Australie. Deux joutes bien nécessaires pour travailler des automatismes que la Belgique recherche avec plusieurs nouvelles joueuses. « Julie et moi sommes fatiguées, mais on se sent bien dans l’équipe. La préparation a été courte, mais on va grandir dans le tournoi et même si l’équipe a changé, cela reste les Cats et c’est notre équipe de cœur. »
« Nous ne sommes plus un outsider »
Pour ce qui est des objectifs, fidèle à elle-même, Emma Meesseman ne veut pas regarder trop loin. « Ce sera toujours match après match. Il n’y a rien de comparable avec notre première Coupe du monde (4e à Tenerife en 2018). Là-bas, nous étions un outsider. La Belgique à présent s’est faite un nom et tout le monde est super bien préparé contre nous. Il faut ajouter à cela que presque toutes les joueuses qui ont intégré le groupe viennent du championnat belge et n’ont pas l’expérience du plus haut niveau. C’est difficile pour elles. Mais on ne veut pas se mettre plus de pression que nécessaire. On veut passer le premier tour, et on verra ensuite. »
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