COACH: Peter Voets

Jan Hauspie
Jan Hauspie Jan Hauspie is redacteur bij Sport/Voetbalmagazine.

Nous n’avons pas mal entamé la saison mais nous marquons difficilement et nous encaissons souvent un but fatal : un ballon dévié, par exemple… Nous nous sommes retrouvés en bas de classement, ce qui complique tout. Chaque point compte. Or, nous échouons souvent. Tout se ligue contre nous : le ballon qui frappe le poteau touchera l’extérieur alors qu’une formation de tête le verra heurter l’intérieur. Pourtant, nous relevons lentement la tête. Nous sommes en bonne voie.

Nous avons encaissé beaucoup de buts. Malgré le fait que nous insistons sur certains aspects, les mêmes fautes se reproduisent. Les attaquants que nous avons embauchés ne sont peut-être pas capables de marquer à partir d’un rien. Il nous faut à tout prix un ou deux leaders dans l’axe, des éléments qui peuvent tirer les autres vers le haut, avoir une influence sur le reste du groupe. Nicky Hayen ne peut remplacer seul Vanczak et Kalissa, Peter Delorge est un travailleur qui a besoin d’un coach à ses côtés et Peter Van Houdt préfère les actes aux paroles.

Trois entraîneurs en un demi-championnat, ce n’est jamais bon mais je considère Dennis van Wijk comme le deuxième. Quand Valère Billen a présenté sa démission, il fallait un remplaçant. Je savais que je n’étais qu’un intérimaire. Certes, j’ai corrigé certains aspects, avec succès, car nous n’avions pas le moindre point et j’en ai ensuite gagné dix. Ce n’est pas mal, à mon sens. J’ai avant tout essayé d’insuffler une mentalité de battants à mes joueurs. A l’entraînement, j’ai prôné des exercices qui permettaient aux joueurs de se sentir bien. Vous le savez comme moi : parfois, les entraîneurs ont des idées étranges que les footballeurs ne comprennent pas toujours. Je ne me suis pas cantonné aux séances tactiques. Parfois, nous avons privilégié le plaisir.

J’ai toujours cru aux joueurs que j’avais. En retirer le maximum était mon défi. Je suis d’un naturel positif. Le Cercle n’a pas non plus de super joueurs mais tous sont empreints de rage de vaincre, ils se battent les uns pour les autres et obtiennent des résultats. Dennis van Wijk met l’accent là-dessus également : le collectif, la rage de vaincre, l’entraide, le coaching « .

Top: Peter Delorge

Le capitaine, qui a récemment fêté son 250e match en D1, est un des rares Trudonnaires à avoir été régulier au premier tour. Il est aussi le seul à n’avoir jamais été changé de place dans l’entrejeu. Il est resté au poste, entouré de joueurs chaque fois différents.

Flop: Ninoslav Milenkovic

Le club avait besoin d’un défenseur chevronné. In extremis, il a enrôlé de manière surprenante Milenkovic, impliqué dans l’affaire Ye. Il a plus de bagout que de talent. Devenu un facteur de risque sur le terrain, il a même été renvoyé dans le noyau B, faute de condition physique.

jan hauspie

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire