L'expérience du magazine a fait le tour du pays et de l'Europe, comme le montre cet article sur le site internet de City Reporter. © CityReporter.ru

Un journal russe des bonnes nouvelles fait un flop

Céline Paquet Stagiaire

Un quotidien Russe décide de ne publier que des bonnes nouvelles sur son site internet. Résultat: deux tiers de lecteurs en moins pour cette édition spéciale.

Les bonnes nouvelles sont souvent rares, ou reléguées en fin de journal. Quand on allume notre télévision, notre radio ou encore notre ordinateur, nous avons plus souvent l’impression de voir le monde s’écrouler que de le voir s’illuminer. En ce début de mois de décembre, pourtant, le quotidien russe City Reporter a décidé, selon les termes de leur rédacteur en chef, « de voir le bon côté de l’Information ». « Vous avez l’impression d’être entouré d’informations négatives? Vous pensez que les bonnes nouvelles sont un mythe? Nous allons vous prouver le contraire », annonce le site la veille de son édition spéciale.

C’est donc avec un grand sourire dans la plume que le quotidien publie qu’il n’y a « aucune perturbation à signaler, malgré la neige » ou encore, que « la construction du passage sous-terrain sera achevée pour la fête de la victoire« . Malheureusement, ce sont les audiences qui tirent la tête… Deux-tiers des lecteurs ont déserté le site. Viktor Nekrassov, rédacteur en chef, réagissait hier sur la page Facebook du quotidien: « Nous avons cherché la positivité dans l’information du jour, et nous pensons l’avoir trouvé. Mais on dirait que personne n’en a besoin. C’est ça le problème. » Il a toutefois remercié les lecteurs qui ont suivi le quotidien dans leur expérience, à la fin de son message.

Cette expérience n’aura donc duré qu’une journée. Dès le lendemain, les informations sont redevenus négatives, mais néanmoins attrayantes pour le public.

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