Superman souffle ses 80 bougies
« It’s a bird… It’s a plane… No, it’s Superman! « . 80 ans après sa naissance, Superman continue de représenter dans l’imaginaire collectif le super-héros de référence et fait toujours les beaux jours de son éditeur D.C Comics, qui mise plus que jamais sur lui.
Au printemps 1938, l’ancêtre de D.C. Comics publie une nouvelle série, Action Comics. Dans son premier numéro, 13 pages sont consacrées à un tout nouveau super-héros, un alien aux pouvoirs surnaturels, dernier rescapé de la planète Krypton: Superman, l’homme d’acier. Le succès est immédiat. Un an plus tard à peine, D.C. Comics lui crée sa série propre, « Superman », et lance un nouveau super-héros, qui marquera l’histoire lui aussi: Batman. En 80 ans, la recette n’a pas changé d’un iota: Superman est toujours drapé dans son costume aux couleurs des Etats-Unis, siglé du célèbre « S » sur fond jaune. Et son règne est loin d’être fini dans les bandes dessinées: D.C. Comics va relancer cet été la série « Superman » de 1939 et a pour cela débauché Brian Michael Bendis, le scénariste star de son concurrent Marvel (Hulk, Avengers, Spider-Man etc.). Superman -Kal El de son vrai nom extraterrestre- est un immigré, seul survivant de sa planète d’origine. Recueilli par un couple d’agriculteurs du Kansas alors qu’il est encore bébé, le dernier fils de Krypton prend alors le nom de Clark Kent avant de devenir journaliste. Pour éviter que le personnage apparaisse comme trop déconnecté de la réalité, ses auteurs l’ont rendu plus en phase avec les évolutions sociétales et politiques aux Etats-Unis, loin des extra-terrestres géants ou autres savants fous
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