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Vers la fin de l’affaire Belliraj?

Dans l’affaire Belliraj, le parquet fédéral réclame la prescription à titre principal et, à titre secondaire, le non-lieu pour absence de charges et identité des auteurs. C’est une victoire pour l’avocate Michèle Hirsch qui défend la mémoire du docteur Wybran, président du Comité de coordination des organisations juives de Belgique, assassiné sur le parking de l’hôpital Erasme, le 3 octobre 1989. Arrêté au Maroc en 2008, Abdelkader Belliraj (photo) a reconnu – sous la torture – six assassinats, dont deux effectivement revendiqués par le groupe palestinien Abou Nidal: Joseph Wybran et Abdullah al-Ahdal, recteur de la Grande Mosquée de Bruxelles, le 29 mars 1989. Une même arme réunit les six dossiers. L’enquête en Belgique n’a jamais abouti, mais le profil de Belliraj, extrémiste ayant des accointances avec le grand banditisme, devenu belge en 2000 et supposément indicateur de la Sûreté de l’Etat, n’a cessé d’intriguer. Si la chambre des mises suit le réquisitoire du parquet, l’homme ne pourra pas revenir « blanchi » en Belgique, où vivent d’autres membres de sa cellule terroriste présumée. Cependant, la veuve du docteur Wybran réclame qu’elle ne statue pas tant que le dossier non expurgé de la Sûreté de l’Etat ne lui a pas été transmis.

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