Des engagements au point mort

En Wallonie, à raison de 750 accompagnateurs pour 950 cars, il faudrait engager, selon le député Antoine Hermant (PTB), 200 personnes dans les bus scolaires véhiculant des enfants handicapés. Le métier du chauffeur, plaide-t-il, est de conduire le car, pas d’encadrer des élèves. Le député évalue à trois millions d’euros le coût annuel de ces 200 accompagnateurs supplémentaires. Le ministre de la Mobilité, Philippe Henry (Ecolo), objecte qu’une présence effective dans les bus implique encore plus d’embauches. Et qu’une étude est en cours au SPW (le Service public de Wallonie) qui vise à « appréhender les différents aspects du transport scolaire, les placer dans une perspective de mobilité générale avec des aménagements particuliers pour répondre à des besoins spécifiques ».

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