Au Salvador, l’IVG est totalement criminalisée et peut entraîner jusqu’à huit ans de prison. © getty images

De l’espoir pour le droit à l’avortement au Salvador

Le Vif

Le Salvador a dû s’expliquer durant deux jours devant la Cour interaméricaine des droits de l’homme – une première – après son refus, en 2013, d’autoriser une jeune femme de 22 ans, «Beatriz», à avorter alors que sa grossesse mettait sa vie en danger. Dans ce pays d’Amérique centrale, l’IVG est totalement criminalisée et peut être punie d’une peine allant jusqu’à huit ans de prison. Les femmes peuvent aussi y être accusées d’homicide aggravé, passible de trente à cinquante ans de prison. La décision de la Cour est attendue pour la fin de l’année. Si elle estime que la criminalisation de l’avortement viole les droits humains, le Salvador pourrait adapter sa législation. Cependant, certaines féministes craignent que le gouvernement n’applique pas les mesures contraignantes ou de manière exceptionnelle. Les femmes désireuses d’avorter resteraient ainsi à la merci de l’interprétation des professionnels de la santé.

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