Coëme : il reviendra… plus tard

 » Je reviendrai !  » avait assuré Guy Coëme en avril 1996, après avoir été condamné, dans l’affaire Inusop, à deux ans de prison avec un sursis de cinq ans, ainsi qu’à la privation de ses droits politiques durant cinq ans. Convaincu, dans un premier temps, que l’interdiction avait pris fin en avril 2001, soit cinq ans après le prononcé de l’arrêt de la Cour de cassation, l’ancien vice-Premier ministre comptait bien faire sa réapparition sur la scène politique belge à la faveur du scrutin du 18 mai. Mais, pour certains juristes, l’inéligibilité de Coëme ne prendrait fin qu’après la fin du délai d’épreuve du sursis, soit en avril 2006. Dans le doute, l’intéressé a préféré retirer sa candidature.

Le CDF (chrétiens démocrates francophones, dissidence du CDH) a présenté ses têtes de listes : Benoît Veldekens, un ancien député bruxellois PSC, mènera le combat pour le Sénat, tandis que l’ex-ministre bruxellois Dominique Harmel et l’ancien parlementaire Marceau Mairesse seront têtes de liste pour la Chambre, respectivement à Bruxelles-Hal-Vilvorde et dans le Hainaut. Les autres listes seront tirées par des nouveaux venus en politique.

A près avoir erré quelques heures dans la nuit, Nathan a accroché à son cou une lettre dans laquelle il parle de déception amoureuse. Puis il s’est pendu à une poutrelle de son école de Ciplet, près de Hannut. Le soir même, il aurait été en vacances, comme tous les mômes de son âge : 12 ans.

Selon les dernières données disponibles, 13 gamins de moins de 15 ans se sont suicidés en 1995, dont 10 garçons. Tous les ans, les actes suicidaires, ratés ou réussis, de centaines d’adolescents ou de jeunes de moins de 24 ans rappellent en tout cas qu’il n’y a pas d’âge pour avoir l’impression que la souffrance est trop lourde à porter. Comme l’expliquent aussi des spécialistes de l’enfance, derrière l’apparition ou la persistance de certaines maladies figurent parfois des appels, des signes d’un mal-être, s’exprimant par des maux de ventre inexpliqués, des migraines, un mauvais sommeil ou des problèmes scolaires. Enfin, il n’y a pas d’âge, non plus, pour être touché par un trouble mental, souvent à la source d’idées et de tentatives suicidaires…

Parmi les adolescents, 1 sur 3 parle de ses idées de suicide, mais 1 sur 15, seulement, le dit à ses parents. Et, contrairement aux idées reçues, ceux qui en parlent passent, aussi, à l’acte. P.G.

I. Ph.

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