Les résultats partiels du vote pour la présidence du parti de l’ancien président français Nicolas Sarkozy étaient très serrés dimanche soir entre l’ex-Premier ministre François Fillon et l’actuel chef du parti Jean-François Copé, ce dernier accusant son rival de fraude.
Les quelque 300.000 adhérents de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) étaient appelés à choisir un chef et une stratégie face au président socialiste François Hollande, après le retrait de Nicolas Sarkozy.
La participation dans les 650 bureaux de vote a été supérieure à 50%, plus forte que prévu, selon les premières indications.
Selon des résultats communiqués à l’AFP vers 21h00, sur 119.779 suffrages exprimés, Jean-François Copé disposerait de 2.959 voix d’avance, soit 51,2% des voix.
En revanche, selon des résultats transmis à l’AFP par l’équipe Fillon, sur 88.963 suffrages exprimés, l’ancien Premier ministre recueillerait 50,08% des voix, soit 158 voix d’avance.
Ce match serré est déjà une surprise d’après les commentateurs, M. Fillon ayant été donné régulièrement vainqueur par les sondages.
Avant même le résultat définitif, l’équipe de M. Copé a accusé le camp de François Fillon de fraude, notamment à Nice, cinquième ville française, place forte de l’UMP et fief du directeur de campagne de M. Fillon, Eric Ciotti. Les proches de M. Copé ont annoncé qu’ils allaient saisir une commission interne pour cette fraude présumée. Ils vont aussi déposer une « réclamation » sur le déroulement du vote dans un bureau à Paris.
Les 300.000 adhérents de l’UMP, orphelins de Nicolas Sarkozy, ont été appelés aux urnes dimanche pour choisir leur nouveau chef entre François Fillon, 58 ans, favori des sondages et homme du « rassemblement », et Jean-François Copé, 48 ans, chantre d’une « droite décomplexée ».
Levif.be avec Belga et l’Express
