Angela Merkel © AFP

The Economist prédit le règne de la femme en 2016

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

Pour la trentième fois, l’hebdomadaire britannique The Economist tente de prédire l’avenir. Et à en croire les prédictions du magazine, 2016 sera marqué par 3 W : Woes (inquiétudes), Women (femmes) et Wins (victoires).

Sans surprise, l’année 2016 ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices. La crise au Moyen-Orient est loin d’être résolue, les habitants continueront à fuir la guerre et l’Europe ne semble pas prête d’améliorer sa gestion lamentable du flux migratoire. Sur le plan économique, il n’y a pas vraiment de quoi se réjouir non plus, puisque les pays émergents, y compris la Chine, auront du mal et freineront la croissance globale.

L’hebdomadaire économique estime que les femmes seront au coeur des grandes décisions de 2016. Ainsi, Janet Yellen, la présidente de la Réserve fédérale américaine, jouera (et joue déjà) un rôle clé dans l’économie mondiale et Hillary Clinton sera la candidate à battre dans la course à la Maison-Blanche. Au niveau européen, la chancelière allemande Angela Merkel sera en première ligne pour résoudre la crise des migrants. Elle sera également la première interlocutrice du premier ministre David Cameron qui doit préparer le référendum à propos d’un éventuel Brexit.

Marine Le Pen

Au Brésil, la présidente Dilma Rousseff devra se battre pour éviter la destitution. Quant à Marine Le Pen, la présidente du Front National, elle se préparera aux élections présidentielles dont, selon The Economist, elle pourrait bien sortir vainqueur au premier tour.

Par victoire, The Economist entend les nombreuses compétitions sportives qui émailleront 2016 : les Jeux olympiques à Rio, le Super Bowl 50 aux États-Unis, l’Euro 2016 en France, etc. L’hebdomadaire prédit le triomphe de l’Inde au Championnat du monde de cricket Twenty20 au mois de mars.

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